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C’est un sujet qui fait la Une des médias britanniques depuis des semaines : les manifestations racistes qui se tiennent un peu partout en Angleterre - et même à Londres - devant des hôtels accueillant des demandeurs d’asile. Certains participants jurent n’être que des parents préoccupés par la sécurité de leurs enfants - tout est parti d’un demandeur d’asile ayant agressé une jeune fille à Epping -, mais la majorité profite clairement de ces mouvements protestataires pour tenir des propos tendancieux tout en agitant le drapeau anglais de la Croix de Saint George ou l’Union Jack, devenus symboles de cet élan populiste.

Reform UK et son chef de file Nigel Farage se frottent les mains. Le parti d’extrême droite promet même d’aller plus loin une fois au pouvoir : en plus de déporter les demandeurs d’asile, il promet également de mettre en application la préférence nationale, comme l’a annoncé le député Richard Tice sur LBC. Mais qu’adviendra-t-il alors des ressortissants européens vivant au Royaume-Uni? Ils travaillent, contribuent à la société, paient des taxes, créent même des entreprises - c’est le cas de Margaux Cras, qui vient d’ouvrir son troisième salon de coiffure à Londres (lire notre article à ce sujet) et a bien l’intention de continuer son développement. Mais le parlementaire d’extrême-droite n’avait aucune réponse à apporter à cette question.

Si Reform UK espère bien profiter politiquement de la situation, d’autres, comme le militant d’extrême-droite Tommy Robinson, déjà derrière les émeutes racistes de l’été 2024, rêvent d’apporter un peu plus de chaos. Il prévoit d’ailleurs un rassemblement samedi 13 septembre prochain et a même invité Eric Zemmour à venir prendre la parole. Invitation que le président de Reconquête a acceptée, comme nous vous l’expliquons dans notre article. 

Dans un registre plus léger, car il en faut, Sacha Rannou vous emmène en vidéo, alors que sa série estivale s’achève, dans le quartier de Greenwich, tandis que Elodie Lécadieu vous embarque à la découverte de l’Aberdeenshire. Dépaysement garanti. 

Enfin, Thaïs Picquerey s’est posé la question de savoir pourquoi on pouvait voir un autocollant “L” sur certains deux-roues et voitures britanniques. Un équivalent de notre “A” en France ? Pour le savoir, il suffit de cliquer sur le l’article. 

Bonne lecture et bonne semaine !

Leila Lamnaouer, rédactrice en chef

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