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En France, un autre président de la République - ancien, faut-il préciser - a fait les gros titres. Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable hier par la justice d’association de malfaiteurs, alors qu'il était jugé dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2007. Il a ainsi écopé de cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé - il devra aller en prison même en cas d'appel - et a été condamné à 100,000 euros d’amende ainsi que cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
Jamais deux sans trois... Un autre ancien chef de l’Etat français a aussi au cœur des attentions cette semaine. Non pas pour des affaires judiciaires et pas en France, mais de ce côté de la Manche et pour un événement plutôt festif. François Hollande était en effet à Londres il y a quelques jours pour célébrer les dix ans du Lycée International Winston Churchill, qu’il avait lui-même inauguré en 2015. Lors de notre entretien en tête-à-tête avec l’ancien président, et actuel député de la Corrèze, ce dernier a parlé entre autres de l’intérêt stratégique de maintenir l’enseignement du français à l’étranger.
Dans un tout autre registre, si vous ne savez pas quoi faire dimanche, pourquoi ne pas aller assister au passage d’un troupeau de moutons sur le Southwark Bridge, à l’occasion du Woolmen Sheep Drive & Livery Fair. Cet événement caritatif annuel célèbre le droit ancestral des “Freemen” à amener leurs moutons au marché sur la Tamise. Des “Freemen”, mais qu'est-ce que c'est, vous demandez-vous ? Aujourd’hui symbolique, ce titre était à l’époque une distinction pleine de privilèges. Décerné par la mairie de Londres, il rend honneur à celles et ceux qui ont servi la ville grâce à leur actions, comme l’explique notre journaliste Thaïs Picquerey.
On reste dans le sud de la capitale avec Camille Blaringhem, qui vous réserve un nouveau chapitre de son guide sur les meilleures adresses de café, restaurants et bars à découvrir dans Londres. Elle vous emmène cette fois-ci dans les quartiers de Canary Wharf et Greenwich.
Enfin, Sacha Rannou a tendu son micro à Terrie Karam. Reconnue à Londres pour ses tatouages fins et personnalisés, réalisés en collaboration étroite avec ses clients, la Française se confie sur son parcours, son approche thérapeutique, et les mutations d’un métier qu’il devient de plus en plus difficile d’exercer.
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