Réputé pour ses portraits de femmes énigmatiques, Jean-Pierre Cassigneul a trouvé son inspiration dans son héritage familial mais aussi dans sa carrière professionnelle. Né à Paris en 1935, le Français a passé ses années de formation en immersion dans la mode française, développant une passion pour la chapellerie extravagante et le glamour. Son grand-père n’était autre que le co-fondateur de la célèbre maison de haute couture Jean Dessès, ce qui a donné à Jean-Pierre Cassigneul un riche héritage sur le style et le savoir-faire.
L’artiste exposera pour la première fois à la Galerie Lucy Krogh en 1952, alors qu’il n’a que 17 ans. En 1954, il entre à l’Académie Charpentier de Montparnasse, avant d’étudier à l’École des Beaux Arts. C’est à cette époque qu’il rencontre le peintre Jean Souverbie qui aura une grande influence, lui faisant découvrir le travail des membres du groupe d’artistes Les Nabis, comme Pierre Bonnard et Edouard Vuillard, ou encore le mouvement fauvisme avec Kees van Dongen.
Une renommé internationale
Tout au long des années 1960, Jean-Pierre Cassigneul explorera les thèmes des femmes et des jardins, élargissant son œuvre pour englober des volumes de dessins et de lithographies. Sa participation au Salon de la Jeune Peinture en 1963 aux côtés de sommités comme Bernard Buffet et André Minaux solidifie sa position dans le monde de l’art. Une renommée internationale a suivi par des expositions au Japon et aux États-Unis, ainsi que des collaborations notables avec le Ballet du Bolchoï et des aventures dans le domaine du vitrail et de la tapisserie.
A 89 ans, le Français exposera pour la toute première fois en solo à Londres. L’exposition, Moments of Splendour, se déroulera à la galerie Stern Pissarro, près de Green Park. “Jean-Pierre Cassigneul a été représenté dans de nombreuses expositions à travers le monde, en Europe, au Japon et aux États-Unis, il est surprenant que ce soit la première consacrée à son travail à Londres. Ses peintures évoquent un sentiment d’élégance et de nostalgie parisiennes, et c’est cet esprit que nous apportons à St James’s cet été”, explique le directeur de la galerie, David Stern. Les œuvres du Français seront à découvrir jusqu’au samedi 17 août.