Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes, sera en déplacement à Londres jeudi 13 septembre. Elle s’adressera à la communauté française du Royaume-Uni, “l’une des plus grandes communautés du monde (147 000 inscrits au registre des citoyens français résidant hors de France)”, comme le précise l’Ambassade via son communiqué de presse.
La ministre sera présente afin de rappeler, rapporte la représentation française sur le sol britannique, que “les droits des citoyens européens résidant au Royaume-Uni est une priorité pour l’UE et la France dans le cadre des négociations sur le retrait du Royaume-Uni de l’UE et que nous continuons à accorder une attention particulière à cette question”. Nathalie Loiseau rencontra ainsi en fin de journée la communauté française à l’Institut français pour échanger et répondre à ses préoccupations.
Avant cela, le ministre des Affaires européennes rencontrera le secrétaire d’État britannique chargé de la sortie de l’Union européenne, Dominic Raab. Les discussions porteront sur les négociations du Brexit quelques jours avant le sommet informel de Salzbourg.
Au cours de cette réunion, Nathalie Loiseau “réaffirmera son plein soutien aux efforts du négociateur européen Michel Barnier et à la nécessité de finaliser à l’automne, comme prévu, tous les aspects du retrait du Royaume-Uni, y compris le protocole Irlande/Irlande du Nord”.
Nathalie Loiseau discutera également avec Alan Duncan, ministre d’État pour l’Europe et les Amériques au Foreign and Commonwealth Office du Royaume-Uni. Ils feront notamment le point sur les questions bilatérales sur lesquelles les deux pays travaillent en coordination étroite et continue, dans le cadre du sommet Royaume-Uni-France du 18 janvier à Sandhurst, où le président de la République française, Emmanuel Macron, avait été reçu par la Première ministre britannique, Theresa May.
Nathalie Loiseau rencontrera également Hilary Benn, président du comité britannique de la Chambre des communes sur la sortie de l’Union européenne, et Keir Starmer, secrétaire d’État fantôme pour la sortie de l’Union européenne. Enfin, elle prononcera un discours sur l’Europe à Chatham House, un groupe de réflexion indépendant créé en 1920.