Le ministre français du Budget, Gérald Darmanin, était en déplacement mardi 2 octobre dans le Pas-de-Calais. L’objectif était d’étudier ce qui se passerait en cas de non-accord sur le Brexit. Et la région, et ses ports en particulier, souffrirait énormément si un telle situation se présentait. Au micro de France Bleu Nord, le ministre a expliqué que “le pire scénario ne laisserait aucun lien juridique entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni, il serait donc nécessaire de mettre en œuvre les lois nécessaires, notamment dans le tunnel sous la Manche”. Ainsi, les produits britanniques pourraient ainsi faire face à trois nouveaux contrôles douaniers. “Cela représente 2 minutes d’interruption par camion”, a-t-il par ailleurs souligné dans une interview publiée mardi dans le quotidien économique Les Echos.
Les plans actuels prévoient d’embaucher 700 agents des douanes supplémentaires dans les trois ans, de lancer un scanner à grande vitesse qui contrôle les trains à 30 km par heure et de localiser un lieu dans la ville portuaire de Calais pour effectuer les nouveaux contrôles. Le ministre a aussi expliqué que les autorités étudiaient les mesures à prendre en amont et en aval pour éviter le congestionnement et assurer ainsi la fluidité des contrôles aux frontières.