De la presse à internet, en passant par les médias sociaux, la télévision et les interactions sociales au quotidien, le Brexit est actuellement présent partout. Et encore plus après les derniers rebondissements et ceux qui pourraient arriver dans les prochains jours ou les prochaines semaines.
Les conséquences sont aussi importantes à l’intérieur qu’à l’extérieur du Royaume-Uni, et touchent tous les niveaux notamment la perception des artistes sur ce qui se passe autour de cette confusion générale. Pour parler de l’impact de ce Brexit sur la vie quotidienne des gens, une soirée est organisée mercredi 30 janvier à Londres par Mina Raven avec des photographes de renom, qui raconteront comment les derniers événements ont façonné leur propre parcours. Max Barnett, rédacteur en chef du magazine Pylot, accueillera les photographes Suki Dhanda, Simon Roberts et Ed Alcock.
La première travaille entre autres pour The Observer et dans son dernier projet “Race, Place & Diversity”, Suki Dhanda explique avoir été influencée par sa réaction au vote sur le Brexit de 2016. Sa série met en lumière le paysage changeant de Plymouth et célèbre la communauté diverse de cette ville à travers une enquête sur des habitants de cette côte anglaise.
Le second est un artiste-photographe britannique dont le travail traite de la relation au paysage et des notions d’identité et d’appartenance. Simon Roberts a beaucoup publié ainsi qu’exposé et ses photographies résident dans des collections publiques et privées majeures, notamment la George Eastman House, la Deutsche Börse Art Collection et la V&A Collection. Il viendra présenter son dernier projet, “The Brexit Lexicon”, qui est d’ailleurs visible à la Flowers Gallery de Londres jusqu’au samedi 9 février.
Le troisième, Ed Alcock, est un photographe anglo-français habitant à Paris. Il a travaillé pour Le Monde, Télérama, The Guardian, Le New York Times, Madame Figaro, Elle et bien d’autres magazines…Il a collaboré avec le romancier Emmanuel Carrère pour son premier livre, Hobbledehoy, qui raconte l’histoire de la relation entre une jeune mère et son fils. Dans sa dernière série photographique, “Home, sweet home”, initiée par le Brexit, Ed Alcock engage une réflexion sur les profonds changements survenus dans son pays d’origine, le Royaume-Uni.