La Commission européenne a dévoilé mardi 12 février un plan d’urgence visant à maintenir la circulation des trains dans le tunnel sous la Manche en cas de Brexit sans accord.
Alors que le flou le plus total entoure encore la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’exécutif européen a adopté la proposition pour “éviter des perturbations majeures des opérations ferroviaires transfrontalières et des services de navette après le retrait” de la Grande-Bretagne du bloc de l’UE. Ainsi, les trains Eurostar, les liaisons de fret et l’Eurotunnel continueront à fonctionner comme d’habitude. D’ailleurs, sur le site d’Eurostar, il est toujours possible de réserver des billets après le 29 mars, date pour le moment officielle de la sortie du pays.
Mais cette mesure n’est que temporaire. L’Union européenne a affirmé que cette autorisation ne serait valable pour trois mois et que le Royaume-Uni serait tenu de continuer à utiliser des normes de sécurité “identiques” à celles de Bruxelles.
L’adoption de cette disposition doit encore être approuvée par le Conseil européen et le Parlement européen, mais cela ne semble qu’être une formalité étant donné que les trois institutions sont sur le même diapason concernant la question du Brexit.