Invité de la FrenchTech London jeudi 18 septembre, Cédric O avait un objectif pour son premier déplacement à Londres : vanter l’attractivité de la France auprès des entrepreneurs français mais aussi britanniques du monde de la Tech et basés au Royaume-Uni. Le nouveau secrétaire d’Etat au numérique, qui avait rencontré dans la journée des patrons et investisseurs pour promouvoir le territoire hexagonal, faisait ainsi le service après-vente des annonces faites la veille par Emmanuel Macron. Le président de la République a e effet expliqué que le gouvernement français allait investir 5 milliards d’euros supplémentaires pour aider les entreprises de la Tech à se développer.
Une bonne nouvelle donc pour un pays qui souhaite, selon le secrétaire d’Etat, prendre toute sa place sur la scène de la technologie mondiale. Mieux, a-t-il expliqué lors de son discours, “on doit le faire pour la France mais aussi pour l’Europe”. Dans le but clair et simple de “faire face aux Etats-Unis et à la Chine”. “Notre ambition est d’être numéro un pour ne pas que ce l’on fait soit dicté par des pays étrangers”, a lancé Cédric O.
📍Londres
L’Europe représente seulement 10% de la technologie dans le 🌍. Nous ne pouvons pas l’accepter. Notre souveraineté et les emplois de demain sont en jeu. #ChooseFrance 🇫🇷🇬🇧 pic.twitter.com/GlRy8krDTL— Cédric O (@cedric_o) September 19, 2019
Le “B word” n’a été prononcé qu’à la fin de son speech devant une salle presque comble composée d’investisseurs, d’entrepreneurs et de curieux du monde de la Tech. “Soyons clairs : le Brexit n’est une bonne nouvelle pour personne, c’est même un échec de la démocratie. Mais c’est ainsi. Il faut respecter le vote des gens”, a-t-il rappelé avant d’ajouter, “la France et le Royaume-Uni sont partenaires de longue date et malgré ce Brexit et même si cela sera moins facile après, il faudra maintenir cette relation”.
Mais cette sortie est aussi clairement une aubaine pour la France. D’ailleurs, le secrétaire d’Etat au numérique n’a pas hésité à souligner que la France serait ravie d’accueillir les entreprises qui souhaitent se relocaliser en Europe. C’était d’ailleurs le but de la soirée organisée par la FrenchTech London, qui a vu défiler sur la scène de la salle du Sciences Museum des entrepreneurs et des investisseurs venant les mérites de la France et de son implication dans le développement de la Tech. “En 2012, David Cameron avait expliqué que le Royaume-Uni était prêt à dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises (lors de la campagne présidentielle de 2012, le candidat François Hollande avait annoncé une taxation à 75% des revenus des plus riches, mesure jamais mise en pratique, ndlr). En retour, je peux lui dire aujourd’hui : ‘Keep calm david and come to Paris'”.