En 2019, Marie Delepière atterrit à New York avec un visa investisseur E-2, un mari, un enfant de huit ans et un grand projet : un lieu mêlant cuisine vietnamienne, arts martiaux et bien-être. Mais la réalité du terrain, les frictions avec un partenaire financier et, bientôt, une pandémie mondiale, transforment le rêve en parcours d’obstacles.
« On s’est retrouvés figés sur le canapé : my God, qu’est-ce qu’on a fait ? » se souvient-elle. Les économies fondent, la ville s’arrête. Alors Marie bouge. D’abord des cours de français pour tenir. Puis un geste simple, presque anecdotique initialement ...