Depuis qu’ils se sont rencontrés, les deux musiciens n’ont eu de cesse de collaborer pour sur plusieurs projets. Arielle Dombasle et Nicolas Ker se retrouvent régulièrement et créent ensemble. En 2015, c’était sur la chanson My Love for Evermore, en 2017 c’est sur un album entier La Rivière Atlantique, œuvre onirique que le duo viendra présenter à Londres mardi 25 juin à The Tabernacle, et en 2019 un film Alien Crystal Palace.
Dans cet album, Arielle Dombasle et Nicolas Ker s’offrent ainsi une virée entre deux continents. Les deux artistes ont conçu leur opus comme un “roman musical”, abordant les thèmes de l’eau et des grands paquebots. Le voyage n’est pas étranger à la chanteuse française, née en Amérique et élevée au Mexique, d’ailleurs Arielle Dombasle revendique depuis toujours son multi-culturalisme qui lui permet de se fondre artistiquement dans tous les paysages tel un caméléon.
Actrice, chanteuse, meneuse de revue, la sexagénaire se mue dans des rôles différentes et a toujours aimé collaborer avec des artistes décalés, comme elle. C’est elle d’ailleurs qui demande en premier à Nicolas Ker de lui écrire des chansons. Après avoir passé une partie de sa vie au Cambodge, à Istanbul, au Caire puis à La Réunion, le musicien arrive en France en 1985 et se laisse bercer par David Bowie, The Doors, The Cure qui deviendront pour lui des références fortes.
Mais l’artiste aime aussi la littérature et la poésie avec en tête de gondole des auteurs tels que Marcel Proust, Jean Cocteau et Stéphane Mallarmé. C’est avec son groupe Poni Hoax que Nicolas Ker rencontrera d’abord le succès avant de fonder Paris.