Le confinement provoqué par l’épidémie de coronavirus aura eu sans surprise des effets économiques désastreux pour certains secteurs d’activité, dont la restauration et le retail. Si la réouverture des commerces non essentiels depuis le 15 juin dernier et celle de pubs et restaurants (entre autres) à partir du 4 juillet sont une bonne nouvelle, quelques boutiques et établissements culinaires n’ont pas eu ou n’auront pas la chance de rouvrir leurs portes.
Parmi les enseignes, le restaurant de spécialités du sud de la France, Sardine Hoxton, qui aurait dû fêter ses quatre ans d’existence le 5 juillet prochain. C’est le chef Stevie Parle qui l’a annoncé publiquement sur Twitter.
Sad to say that we won’t be reopening @sardinelondon
It’s been one of my greatest pleasures to help @AlexJackson1985 create such a special place where so many great people have worked and so many great guests have had fun.— Stevie Parle (@StevieParle) June 18, 2020
“Triste de se dire que nous ne rouvrirons pas @sardinelondon. Cela a été l’un de mes plus grands plaisirs d’aider @AlexJackson1985 à créer un endroit si spécial où tant de gens formidables les gens ont travaillé et tant de grands invités se sont amusés”, peut-on lire sur le tweet. Le restaurant avait également envoyé un mail un peu plus tôt à ses clients expliquant la situation. “Malgré le soutien du gouvernement et un propriétaire compréhensif, aucune voie vers la réouverture nous semble possible. Pour notre petit espace, toute forme de distanciation sociale serait très difficile à mettre en œuvre”.
Autre fermeture, celle de 11 restaurants-cafés, à travers le Royaume-Uni dont Londres, de la chaîne franco-belge Le Pain Quotidien. Alors que l’enseigne devait déjà faire face à des difficultés financières, l’épidémie de coronavirus n’a pas arrangé les choses. Après de longues semaines à rechercher un repreneur, Le Pain Quotidien a fini par être racheté in extremis par le groupe BrunchCo, mais cela n’aura pas suffi à préserver ni tous les cafés ni tous les emplois. Il est en effet question d’une suppression totale de 200 postes.
Côté boutique, c’est Juju S’amuse qui a dû mettre la clé sous la porte. Pour la marque parisienne de vêtements et d’accessoires, qui s’était installée dans le quartier de Marylebone à Londres en septembre 2017, le coronavirus a été la goutte de trop. D’après nos informations, la situation actuelle cumulée au Brexit, aurait eu raison de la présence de la marque française dans la capitale anglaise. Avant de fermer définitivement, Juju s’amuse avait tenté de garder la tête hors de l’eau pendant le confinement en mettant en vente sur son site des masques en tissu.