D’après les informations de la BBC, les diplomates européens auraient retiré “la clause de punition”, qui stipulait que le Royaume-uni perdrait l’accès aux éléments du marché unique, dans le cas où il enfreignait les règles de l’Union Européenne, durant la période de transition du Brexit. En effet, il s’agirait désormais d’établir une nouvelle formulation plus légère, faisant simplement référence aux procédures d’infraction standards de l’UE.
Pour rappel, les deux partis entameront une nouvelle phase de négociations en mars, afin d’établir les termes exacts de la période de transition suite au Brexit daté au 29 mars 2019. Cette période devrait s’étaler jusqu’au 31 décembre 2020, permettant ainsi aux entreprises de s’accommoder aux changements engendrés par la sortie du pays de l’UE.
Selon le journal The Independent, une étude menée par The Harvard Kennedy School suggère que la majorité des entreprises britanniques s’oppose à la sortie de l’union douanière européenne après le Brexit. Le document, impliquant plus de 80 petites et moyennes entreprises du royaume, indique également qu’une grande majorité estime que l’obtention d’un accord de libre-échange (ALE) représenterait une option moins intéressante que celle de rester un membre à part entière du marché unique.
D’après les informations du quotidien The Guardian, l’application téléphonique proposée par le ministère de l’Intérieur, prévu en test en janvier et permettant de simplifier l’enregistrement des citoyens de l’Union Européenne au Royaume-Uni, a été remise en cause après que Theresa May a à nouveau semé le doute sur le statut des citoyens européens. En effet, la Première ministre britannique a averti qu’il n’y aurait pas de droit automatique pour ceux arrivant dans le pays après le 29 mars 2019.
Cette semaine fut également marquée par les propos du très controversé secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères Boris Johnson. Le ministre a prononcé, mercredi 14 février, le premier discours d’une longue série sur le Brexit prévue par tous les représentants du gouvernement conservateur. Boris Johnson, qui pour rappel avait incarné une des principales figures du camp leave durant la campagne du référendum de 2016, a appelé la population britannique à “s’unir derrière ce en quoi nous croyons tous : un Royaume-Uni confiant et tourné vers l’extérieur”. Il a également déclaré que le résultat du Brexit ne pouvait pas être contesté, et que le pays ne devrait en aucun cas être lié par les règles de l’Union Européenne après le Brexit.
Le discours de Boris Johnson représentait ainsi une tentative de tendre la main aux nombreux britanniques sceptiques brandissant des pancartes “Sortir du Brexit”, sous le balcon de l’immeuble où il a prononcé son discours.
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