Entrée en vigueur le 1er janvier 2021 après une période de transition, l’accord Brexit a modifié les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur bien des points. Une chance cependant, le système de calcul de la retraite lui, reste le même.
En effet, pour les Français installés au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020, rien n’a changé. L’accord de retrait du 25 décembre 2020 prévoit bien la conservation des droits acquis par les citoyens avant cette date et maintient les mécanismes de coordination de sécurité sociale. C’est ce qu’a confirmé le député de la troisième circonscription des Français de l’étranger (dont fait partie le Royaume-Uni), Alexandre Holroyd, lors de sa conférence vidéo du mercredi 8 février consacrée à la réforme des retraites en France. “Les trimestres cotisés au Royaume-Uni seront comptabilisés dans le cadre de sa retraite française”, a souligné le parlementaire. Attention, cependant ils ne seront pas intégré dans le calcul de vos 25 meilleures années.
Une mesure qui ne concerne pas seulement les personnes s’étant installées avant la sortie définitive du pays de l’Union européenne, mais aussi celles qui ont immigré au Royaume-Uni après le 1er janvier 2021. Le Royaume-Uni et la France ont en effet signé un nouvel accord concernant la retraite. La convention stipule que les trimestres travaillés au Royaume-Uni seront bien pris en compte dans le calcul de la retraite en France, et inversement.
Seul hic, la capacité à récupérer sa contribution retraite privée. Lorsque l’on travaille au Royaume-Uni, il est possible de souscrire à une épargne retraite personnelle, ce que l’on appelle “l’épargne par capitalisation”. Le salarié est ainsi prélevé directement sur son salaire mensuel. Problème, cette cagnotte privée, à laquelle contribue également l’employeur, n’est pas accessible avant un certain âge et surtout il n’est pas possible de rapatrier les fonds en France.