Après le très subversif Irréversible sorti en 2002, le réalisateur Gaspard Noé revient au cinéma français avec Climax. Le film a été présenté lors du festival de Cannes, il avait même été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs.
Après avoir été diffusé dans les salles obscures de France, l’œuvre cinématographique débarque sur les grands écrans britanniques, notamment celui de l’Institut français à South Kensington. D’autres cinémas, comme au Curzon Bloomsbury, à VUE Westfield et Islington ainsi que l’Institut des Arts Contemporains, ont également décidé de le mettre à l’affiche.
L’histoire de Climax se passe en 1996. A l’appel d’une chorégraphe de renom, un groupe de danseurs urbains se retrouvent dans un local de répétition isolé en bordure d’une forêt, par un temps enneigé. Dans un monde sans téléphone portable ni Internet, ils répètent une dernière fois avant de s’envoler pour les États-Unis. À l’issue de la répétition, les danseurs se lancent dans une fête pour décompresser. Mais très vite, il apparaît que quelqu’un a versé une substance illicite dans la sangria qu’ils buvaient. Quand certains s’entraînent dans une transe dansante sans fin, d’autres plongent dans la démence et l’horreur.
Climax possède un très grand nombre de références musicales allant de Giorgio Moroder à Daft Punk, en passant par Aphex Twin (la musique du trailer étant Supernature de Cerrone, la musique utilisée lors de la scène de chorégraphie, au début du film).