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Crystal Finance organise une série de webinars “30 MINUTES PATRIMOINE” sur la thématique de la protection du patrimoine. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire au suivant, prévu le 14 Mai.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire d’ampleur mondiale. Les projections sont très difficiles à anticiper et même les experts les plus avisés ne peuvent pas prédire le futur scénario économique.
Dans ce contexte incertain, le meilleur moyen de protéger son patrimoine est d’établir une stratégie qui réponde aux objectifs, au profil de risque et à une durée d’investissement. Cette planification permet de ne pas être influencé par la psychologie comportementale accompagnant toute période de crise et qui est déterminante de nos choix (qu’ils soient bons ou mauvais). Ainsi, la bonne compréhension de la notion de rendement/risque est essentielle.
Quel risque suis-je prêt à prendre pour un niveau de gain futur ? La corrélation est généralement simple : plus la recherche de rendement est élevée, plus le risque est important.
La réduction de la prime de risque a deux piliers fondamentaux : la durée d’investissement et la diversification du patrimoine. Cela vous permettra de protéger votre patrimoine dans le temps et de ne pas être dépendant des poussées de fièvre d’un des trois principaux marchés constituant le patrimoine privé : le marché des taux, des actions et de l’immobilier.
Le marché des taux est le marché de la dette d’État ou privée.
Avant la crise sanitaire, les rendements des dettes d’État (fonds euro) ou des dettes privées étaient faibles et n’offraient pas un rendement satisfaisant.
À l’inverse, le financement d’un bien immobilier à crédit bénéficiait de taux historiquement bas. L’usage du crédit permettait ainsi un parfait effet de levier.
Aujourd’hui, les politiques monétaires accommodantes qui devraient perdurer permettront d’emprunter à des taux toujours très bas mais, en contrepartie, les fonds euros continueront sans doute à perdre en performance.
Cependant, la dette privée est, dans certains cas, redevenue plus attractive. L’anticipation par le marché du risque de faillite des entreprises est certainement excessive et provoque un écart de prix redevenu compétitif. Dans ce contexte, en prenant ce risque en considération, des fonds de type “Buy & Hold” avec échéances assez courtes et une distribution de coupons trimestriels peuvent être une option intéressante.
En parallèle, le fonds euro pourtant si décrié a l’avantage de conserver, malgré sa performance en baisse, une garantie en capital et un rendement positif qui lui procurent encore un réel intérêt. Pour autant, cet investissement ne doit pas être la seule manière d’apprécier le risque et doit s’inscrire dans une solution de diversification.
Ce marché répond à l’offre et à la demande et toute action vendue a toujours un acquéreur.
Avant la crise sanitaire, les investisseurs achetaient des actions malgré les prévisions d’un ralentissement économique à venir, en grande partie car la performance des dividendes des actions était supérieure au marché de taux.
Au début de la crise, les marchés actions ont plongé en raison de la perte de confiance des opérateurs. En conséquence, une baisse vertigineuse de tous les indices a acté un niveau bas, suivi d’une première reprise liée aux annonces des banques centrales.
Dans cette période d’extrême volatilité, il est impossible de prédire si nous avons atteint le point d’entrée le plus bas ou si nous connaitrons encore une nouvelle correction. Le facteur temps de sortie de cette crise sanitaire est encore à ce jour inconnu. Pour autant, et dans une optique d’investissement de long terme et de lissage de son risque, il est déjà intéressant d’acheter des actions avec une partie de ses liquidités disponibles. Nous conserverons des liquidités pour progressivement profiter des corrections du marché.
Nous privilégierons plutôt une gestion flexible afin de gérer le market timing (tentative de prévision de la direction du marché) ou, par exemple, des produits structurés offrant un bon niveau de garantie tout en jouant sur le rebond. Dans ce cas, l’investisseur pourra alors s’assurer d’une performance de bon niveau dans un scénario de marché “flat” sur du moyen terme mais récupèrerait 100 % de la performance dans le cas d’un fort rebond.
Le marché immobilier est, par essence, considéré comme une valeur “refuge” et il a l’avantage d’avoir des outils de comparaison nombreux.
Pour autant, il n’est pas sans risque et il ne faut jamais sous-estimer les critères suivants :
– L’emplacement : la règle des 3 E (l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement)
– L’investissement dans des zones à forte pression foncière (demande plus importante que l’offre)
– La détention sur un temps long (classe d’actif souvent très résiliente dans le temps)
– Les normes environnementales (ex : ISO) et leurs coûts budgétaires à venir.
Il n’y a pas de miracle en immobilier et la règle des 3 E, ajoutée à une durée long terme d’investissement, prend tout son sens quand le navire commence à chavirer.
En investissant dans une zone “prime”, comme le quartier central des affaires à Paris, l’acquéreur n’aura jamais la meilleure rentabilité mais, grâce à une forte pression foncière, ses loyers seront moins impactés à la baisse du fait de cette même demande. Sa valeur foncière restera plus résiliente en temps de crise et, en cas de besoin de liquidités, il pourra céder plus facilement son bien. Il est fort à parier que, dans ce contexte, les actifs situés en périphérie ou en région pourraient connaître des temps difficiles.
Un très grand nombre d’investisseurs utilisent, par exemple, les SCPI (société civile de placement immobilier) pour investir dans l’immobilier. Les avantages de la SCPI sont nombreux, comme l’absence de contrainte de gestion, la mutualisation du risque et les rendements versés périodiquement. Néanmoins, les fondamentaux doivent être respectés car nous ne pouvons pas exclure des baisses de valeur de certaines SCPI, particulièrement les plus thématiques, dans les années à venir. Il est donc préférable d’investir dans des SCPI dites patrimoniales.
Toujours dans le cadre d’un investissement patrimonial et sur du long terme, le choix d’acquérir de la nue-propriété temporaire d’un bien ou d’une part de SCPI patrimoniale est une solution qui est encore plus efficiente dans la période actuelle. En reprenant les critères évoqués pour réaliser un bon investissement immobilier, la nue-propriété temporaire offre de véritables avantages patrimoniaux comme, entre autres, l’absence de fiscalité et de contrainte de gestion pendant la période de démembrement.
Nous traiterons cette thématique de l’immobilier en nue-propriété lors de notre prochain webinar de la série 30 MINUTES PATRIMOINE dédiée à la protection du patrimoine (le 14 mai 2020). Vous pouvez d’ores et déjà vous y inscrire.
Pensez surtout à votre patrimoine santé qui est votre capital le plus précieux. Prenez soin de vous et de vos proches.
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