L’herbe est certainement plus verte ici, de l'autre côté de Church Road, à quelques foulées de l’un des temples du tennis mondial. Erwan Nicolas admire le domaine, les terrains, avec une tranquille assurance. « Ce site est une merveille historique… un endroit unique », souffle-t-il depuis la terrasse. À 54 ans, le Breton dirige la prestigieuse section tennis du Wimbledon Club, institution privée, huppée, où l’on pratique aussi cricket, squash et hockey sur gazon.
Il parle doucement, mais les chiffres imposent. Sous sa houlette, 1,500 membres, une trentaine d’employés et des coachs indépendants...