Marre des débats sur le Brexit ? Depuis juin 2016, il y en a déjà eu beaucoup, et cela ne risque pas de s’arrêter. Mais cette fois-ci, ce sont des étudiants, qui organisent une soirée spéciale sur ce thème. L’objectif ? Apprendre à argumenter devant un public et surtout savoir le convaincre.
Mardi 20 février, à la Bush House de Londres, des étudiants français et britanniques inscrits dans différentes universités anglaises s’affronteront ainsi lors d’une compétition d’éloquence sur le thème de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
A la tête de l’organisation de cet événement, le groupe “King’s Insolent”, créé en octobre 2016 par Denys-Michel de Larouzière et présidé par Henri-Nicolas Grossman, étudiant à King’s College London. L’équipe fait partie de la fédération francophone de débat, fondée en 2013 par Romain Decharne. La FFD a pour objectif la promotion de l’art oratoire, de l’éloquence, de l’argumentation et du débat dans le monde francophone.
“King’s Insolent” fait également partie de la FFD section Royaume-Uni, qui regroupe aujourd’hui les clubs de Kings, University College of London, London School of Economics, Oxford, Cambridge et Dauphine. Le 30 janvier, les étudiants de Kings College et de Dauphine s’étaient déjà échauffés lors d’une rencontre sur plusieurs thèmes : la légalisation du cannabis, le port de l’uniforme et l’apprentissage de l’hymne national à l’école.
Ces étudiants se retrouveront donc à nouveau avec les autres écoles, en présence d’un jury composé de parlementaires français. Parmi eux, des membres du groupe d’amitié France-Royaume-Uni à l’Assemblée nationale, comme son président Alexandre Holroyd, député de la 3ème circonscription des Français de l’étranger. Thierry Solère, élu dans la 9ème circonscription des Hauts-de-Seine, sera également présent. Tout comme Carole Grandjean, députée de la 1ère circonscription de la Meurthe-et-Moselle depuis 2017 et membre entre autres de la commission des Affaires Européennes.
“Nous avons beaucoup de chance de compter parmi nous de nombreux élus pour ce premier débat”, s’est félicité Henri-Nicolas Grossman. Les étudiants ont été informés du thème choisi dix jours avant le rendez-vous. “Cela laisse du temps pour se préparer sans pour autant que cela soit trop formaté et ainsi laisser une place à l’improvisation”, a précisé le président de King’s Insolent.