Florence Tilkens Zotiades a passé les trente dernières années à naviguer entre Londres et Paris, voguant au gré des opportunités et des coups de cœur. Ces différents projets ont tous en commun le développement à l’international et c’est lors d’un énième retour à Londres qu’elle décide de donner à sa passion pour le vin, une dimension professionnelle. Lorsqu’on rencontre Florence Tilkens, on comprend son amour intense pour le breuvage de l’antiquité. “Le vin, c’est le partage, les rencontres. Quels que soient les endroits où j’ai parlé du vin, j’ai toujours eu des retours positifs”, confie la sommelière.
Elle devient alors dégustatrice internationale et juge pour de nombreux concours, ce qui l’amène à rencontrer Pierre Guigui, fondateur du concours Amphore. Après quelques éditions, le journaliste lui demande d’introduire les vins biologiques grecs au concours. C’est le début de l’amour entre Florence Tilkens Zotiades et la Grèce.
Elle part alors à la rencontre des vignerons de ce pays d’Europe du Sud, méconnu des Français et peu mis en avant. Florence se sent ainsi investie d’une mission, faire connaître les cépages différents au monde. Elle fonde Les vins d’Hellène et rythme son quotidien de présentations, dégustations et d’écriture d’articles autour de ces vins fabuleux.
C’est donc naturellement que l’idée d’écrire un livre est née. L’Odyssée des vins grecs est “un voyage dans le temps, on remonte à l’hypothèse paléolithique en passant par l’antiquité grecque jusqu’à la période classique pour finir à notre ère.” Même plus qu’un voyage temporel, le lecteur entreprend un voyage géographique à travers l’Europe et le développement du vin au fil des colonisations.
Bien sûr, Florence Tilkens Zotiades n’oublie pas qu’elle s’adresse aux Français, amateurs de gastronomie. “Je livre mes vins ‘coups de cœur’, mais il va s’en dire que je propose les accords entre les mets français les plus classiques et les vins grecs”, précise-t-elle.
Quand on demande à la Française pourquoi elle a souhaité que son livre, paru depuis le 22 juin, sorte aussi à Londres, bien qu’il soit écrit en français, sa réponse sonne comme une évidence. “J’ai un lien fort avec cette ville depuis plus de trente ans, il y a plus de 400,000 Français qui vivent ici, alors je me suis dit pourquoi pas.”