Echanger avec Philippe Tartavull, co-fondateur deTartavull Klein Capital, c’est être sans cesse sur une crête discontinue.
D’un coté l’aspect humain du personnage, son amour de la famille, son amour des “gens”, son attirance innée pour la Californie, bref beaucoup d’art de vivre. De l’autre son goût pour les nouvelles technologies et pour le business.
Cette dualité a façonné la vie et la carrière de celui qui, petit, rêvait d’être pilote d’avion. Le premier combat – professionnel – de ce fils de pied-noir revenu d’Algérie à l’indépendance est de se mettre en travers des velléités de puissance absolue de la Chine. Un combat qu’il ne considère pas le moins du monde comme perdu et qui alimente l’ensemble de ses aspirations professionnelles.
La soixantaine passée, l’argent devient “accessoire”, mais la réussite reste indispensable. Simplement cette réussite a changé de visage et aujourd’hui, la première question que se pose Philippe Tartavull est de savoir comment aider les jeunes, de savoir ce qu’il est possible, pour cette génération, d’apporter aux suivantes. Et les outils qu’il a aujourd’hui à sa disposition, les entreprises qu’il a lui-même créées se proposent donc d’apporter du financement à ceux qui en cherchent.
L’idée qui était celle du jeune entrepreneur – gagner le plus d’argent possible – est très loin derrière. Mais à ces jeunes qu’il souhaite aider, Philippe donne déjà un conseil : “Ne soyez pas trop focalisés sur l’univers de la très haute technologie. Il y a de très belles affaires à faire partout. Ayez un regard plus ouvert sur le monde global qui vous entoure”.
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