Guide des tables : Comptoir Poilâne revisite la tartine à Chelsea
Pour trouver Comptoir Poilâne, il suffit de marcher cinq minutes depuis la station Sloane Square. Mais attention, le lieu est bien caché dans la très discrète rue Cadogan Gardens. Ouverte en 2011, cette boulangerie qui fait aussi office de restaurant est le deuxième établissement de l’entreprise française à Londres. Son emplacement a d’ailleurs été choisi par la propriétaire, Apollonia Poilâne (petite-fille du fondateur), dans le but d’en faire un “endroit secret”.
Le bouche-à-oreille a dû bien fonctionner alors, car l’endroit ne désemplit pas. A gauche, à droite, les clients sont installés tranquillement avec leur café, journal à la main ou les yeux rivés devant leur ordinateur. Comptoir Poilâne peut en effet accueillir 80 couverts, bien plus que ce que l’on aurait pu imaginé avant de pousser la porte.
Ici, une chose est sûre : on est en terres françaises. Déjà, parce que ça parle la langue de Molière partout, du personnel aux clients. Mais aussi par tous les produits proposés : du pain à gogo, des viennoiseries, des tartes… Autre chose que l’on remarque assez vite, les clients sont pour la plupart des habitués.
Poilâne doit sa renommé d’ailleurs à son pain si spécial. Créé en 1932, la fabrication de celui-ci est restée identique depuis toutes ces années. Il est entièrement fait à la main, cuit dans un four à bois et fermenté naturellement au levain, sans saveurs artificielles.
La tradition est respectée aussi à Londres puisque tous les pains sont produits au sein de la toute première boulangerie Poilâne de la capitale anglaise, du côté de Belgravia.
A la carte : Du petit-déjeuner au dîner, on peut dire que vous avez de quoi choisir ! Hormis les salades de fruits qui suivent le rythme des saisons, le menu reste inchangé depuis l’ouverture du restaurant en 2011. L’ingrédient principal ? Le pain Poilâne bien évidemment ! Toast, tartines… Même les autres plats (pas si nombreux d’ailleurs) présentés sur la carte sont servis sur ou avec cette spécialité de la maison.
Le must eat : Les tartines pardi ! Mention spéciale pour la “Spinach & nutmeg paté with egg”, fraîche en bouche et légère. Elle est parfaite pour ceux qui veulent découvrir de nouvelles saveurs en bouche ou encore pour… les végétariens.
Le must drink : Si vous avez un choix à faire, prenez le jus de pastèque fraîchement pressé. A peine servi, l’odeur envahit vos narines. La boisson en bouche, vous aurez l’impression de croquer directement dans le fruit.
On peut faire l’impasse : Disons que venir dans une boulangerie pour déguster le “low-fat porridge” (céréales écrasées et servies avec des canneberges avec une pointe de miel) affiché sur la carte de Comptoir Poilâne serait dommage. Ici c’est le lieu de la gourmandise, alors laissez-vous tenter…
On y va : Si vous habitez le quartier. Sinon, vous pouvez venir en solitaire, car c’est un endroit idéal pour travailler : des petites tables individuelles sont disposées sur les côtés pour ceux qui souhaitent tapoter sur leur ordinateur ou lire tranquillement. Si vous préférez venir en groupe, on vous recommande l’endroit pour bruncher le dimanche.
Le + : La presse française mise en libre-service par Comptoir Poilâne.
La note de French Morning London : 4/5
L’auteur.e
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One Response
Est-ce le même prix que Fauchon à Paris? Je ne connais pas encore Poilâne mais je trouve Fauchon surestimé et j’ai mangé des macarons bien meilleurs que Ladurée en province!