Elles travaillent sur des projets aux thématiques diverses, comme la santé, le climat, l’intelligence artificielle ou encore la robotique. Elles sont huit au total à avoir été sélectionnées par l’équipe à l’initiative de ce projet d’accompagnement des start-ups. Un projet né il y a un an, et imaginé par des membres de la French Tech London, d’ailleurs pionnière parmi l’ensemble des communautés French Tech dans le monde. L’objectif de ce programme de mentoring, co-fondé entre autres par Xavier Louis et Pierre-Frédéric Jaffre, était au départ de proposer un accompagnement entièrement gratuit de start-ups en early stage, autrement dit encore en développement mais ayant déjà bien assis leur projet, en bénéficiant d’un suivi régulier de “mentors” mais aussi d’événements et de rencontres permettant d’étoffer leur visibilité et leur réseau.

Plus d’une trentaine de candidatures

Après le succès de la première édition, où huit start-ups avaient déjà été sélectionnées, cette année huit autres vont pouvoir bénéficier de ce programme. “L’an dernier, nous avions reçu 21 candidatures, cette fois-ci plus de 30”, se félicite Xavier Louis. Un très bon signe, selon lui. “Cela montre que la communauté de Londres reste très active et que la ville demeure l’une des capitales tech les plus importantes en Europe”. Si pour cette deuxième édition, les candidatures ont été plus nombreuses, c’est parce que le bouche-à-oreille a plutôt bien fonctionné. “Les start-ups de la première cohorte ont été de véritables ambassadrices de ce projet”, souligne Xavier Louis, “le message est passé et cela a permis de toucher plus de monde cette année”.

Le succès se mesure aussi, selon lui, par le fait que 80% des mentors, qui accompagneront donc ces entreprises dans leur projet, “ont rempilé”. Au total, ils seront sept : Juliette Souliman de Portage Venture, Matthieu Ruatti de Cedar Mundi Ventures, Julien Kervella de Samsung Electronics, Franck Dessenis d’Arrival, Robert Mollen de FriedFranck & Tech London Advocates & Global Tech Advocates, Jim Cook co-fondateur de Nymblscience et Maxence Drummond de Breega.

“Epoustouflé par la diversité” des profils

Si au départ il était prévu de ne sélectionner que six start-ups, les organisateurs en ont finalement choisi huit. “Il y avait beaucoup de projets de qualité et très intéressants”, justifie Xavier Louis, “on a d’ailleurs été époustouflé par la diversité, la créativité et les innovations de ces start-ups”. Et cette année, la parité est parfaite : sur les huit entreprises, quatre ont été fondées ou co-fondées par des femmes, quatre par des hommes. “Aussi, on a fait le choix de retenir dans notre sélection, non plus que des start-ups en early stage, mais également certaines qui ont déjà réalisé des levées de fonds ou qui présentaient déjà un projet mature”.

Leur nom a été officiellement dévoilé mercredi 29 juin : KWEEVO, créé par Audrey Limery, et dont l’objectif est d’aider à réduire les déchets et l’empreinte carbone des entreprises ; SAFANET, co-fondé par François Sicard et Kai Bin Yu, qui est une plateforme web3 pour “aider les gens à s’engager dans la science avec confiance et capter la valeur qu’ils créent pour atteindre la liberté financière et intellectuelle” ; Byosen, de Margot Blanc et Eleonora Borda, qui se présente sous une forme de patch portable permettant de surveiller les biomarqueurs détectant les problèmes de santé mentale et ainsi les prévenir ; Zing,
créé par Souky Arsalane, Hedley Aylott et Zdenek Burda, qui est une plateforme conçue pour les entreprises mais dirigée par les employés ; Sparxell, de Benjamin Droget, dont l’innovation repose la production de pigments et paillettes durables à base de cellulose ; Klimatatelink d’Anne-France Kennedy, Sandeep Krishnappa et Alina Zhou, qui créent ainsi la “première communauté d’affaires qui galvanise les professionnels afin qu’ils puissent se connecter, interagir et agir pour réduire les émissions de CO2e à l’échelle mondiale” ; Check Step, de Guillaume Bouchard qui a levé 5 millions de dollars en mai dernier, qui est la première plateforme de service d’intelligence artificielle pour gérer le contenu généré par les utilisateurs ; et enfin E-NANO, fondé par Erwann Lompech-Leneveu, Christian von Scheidt, Alan Jurnet Berteloot et Gabor Zichy, et qui permet, grâce à des robots et données, aux clubs sportifs d’augmenter les performances et le bien-être des athlètes grâce à une meilleure jouabilité du terrain.