(Article partenaire) Les atermoiements autour de l’accord avec l’Union européenne pour la mise en œuvre du Brexit pèsent sur le cours de la livre sterling. Cette situation de change favorable aux expatriés offre une occasion d’acquérir des biens à bon prix. La vigilance reste toutefois de mise. Breteuil Immobilier nous éclaire sur cette situation exceptionnelle.
Depuis la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne, les expatriés présents outre-Manche ont dans l’ensemble gagné en pouvoir d’achat immobilier. D’abord, en raison d’un change favorable avec par exemple, un yen qui s’échange à 0,83 livre sterling contre 0,51 livre sterling entre avril 2009 et mai 2016, ou un dollar qui s’échange à 0,81 livre sterling contre 0,59 livre sterling entre 2009 et 2016. Quant à l’euro, la parité est passée d’une fourchette de 0,70 à 0,91 livre sterling à celle de 0,85 à 0,91 au gré des retournements de situations à Westminster.
Ensuite, le marché immobilier connaît un ralentissement de sorte que les acheteurs sont beaucoup moins nombreux que les vendeurs. Par conséquent, les prix se rééquilibrent : une situation qui n’avait pas été vue depuis près de vingt ans. “Les expatriés du monde entier y trouvent une qualité de vie pluriculturelle quasiment unique”, relève Arsène Colarossi, directeur des agences Breteuil Immobilier à Londres. “La capitale britannique est en phase avec leurs habitudes.” Alors avec un change favorable, ils ont un intérêt supplémentaire à acheter à Londres : “Les principaux acquéreurs sont soit des Anglais peu impactés par l’évolution des devises, soit des internationaux qui souhaitent trouver une opportunité“, constate-t-il. Enfin, il ne faut pas oublier le niveau des taux d’intérêts toujours très bas. Un bon moyen d’obtenir un financement à moindre coût, mais attention aux démarches qui peuvent être moins faciles qu’en France.
Dans les faits, “les propriétaires londoniens ne veulent pas vendre à n’importe quel prix”, avertit l’équipe de Breteuil Immobilier à Londres. Particulièrement les Français qui ont acheté et rénové totalement leur intérieur apportant avec eux la fameuse « touche française » très prisée des étrangers, une véritable valeur ajoutée sur le marché londonien. “Les transactions interviennent après des négociations assez âpres“, ajoute l’équipe. D’ailleurs, les vendeurs ont tout intérêt à ne pas se précipiter, contrairement aux acheteurs. Car en cas de Brexit dur, la livre sterling va encore baisser et attirer de nouveaux investisseurs.
Un dernier élément impacte le prix de manière tout à fait significative : le statut juridique. En Grande-Bretagne, un bien se détient en pleine propriété (freehold) ou en bail emphytéotique (leasehold). Les biens en freehold sont les plus chers car peu nombreux et le propriétaire en jouit à vie. A l’inverse, les biens en leasehold peuvent être une occasion d’achat à moindre frais avec le bail d’une durée de 99 ans et plus. “Au moment de la revente, on tient compte du prix payé pour le renouvellement du bail, indique Breteuil Immobilier. S’il doit intervenir d’ici 20 ans, le prix va être singulièrement réduit (30 % de la valeur) pour tenir compte des sommes qu’il faudra verser pour renouveler le bail (70 % de la valeur). S’il vient d’être renouvelé ou doit l’être au-delà de 80 ans, cela n’impacte pas le prix.” Depuis 2004, il faut aussi tenir compte d’un nouveau statut : la copropriété. Elle fonctionne comme en France et s’apparente à un freehold mais détenu à plusieurs.
Enfin, les us et coutumes diffèrent d’un pays à un autre. Si, en France, le prix de vente est fixé lors de l’acceptation de l’offre, outre-Manche, le prix définitif est celui négocié au dernier moment lors de la signature du contrat de vente. Même durant la rédaction du contrat, le chiffre peut évoluer à la faveur de l’un ou l’autre des protagonistes. Arsène Colarossi de Breteuil Immobilier rassure cependant : “Aucune partie n’a intérêt à frustrer l’autre. Chacun doit être satisfait de la transaction, et notre rôle en tant qu’agence immobilière est primordial.”
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