Le designer Benjamin Loyauté représentera la France lors de la première biennale du design à Londres – sur le thème des Etats Emotionnels – du mardi 4 au dimanche 23 septembre.
Vous êtes vous déjà demandé comment les bonbons influencent la guerre et les grands problèmes du monde? Benjamin Loyauté se pose la question depuis des années. A l’occasion de la première édition du salon du design à Londres, il expose ses recherches et son travail dans le but de raconter autrement l’impact de la guerre sur les communautés.
Son court-métrage Le bruit des bonbons – The Astounding Eyes of Syria aborde la force du langage, de la confiserie et des objets du quotidiens. Le designer cherche à mettre en lumière – par la confiserie syrienne – des souvenirs qui survivent au temps et à l’horreur de la guerre. Le bonbon étant utilisé ici comme objet moteur qui a le pouvoir de rassembler, de transmettre et de se souvenir.
“Nous pouvons détruire des bâtiments et tuer des humains, mais nous ne pouvons pas effacer le patrimoine vivant ; la mémoire des choses, la culture, la civilisation”, déclarait déjà Benjamin Loyauté à l’occasion de l’exposition Le bruit des bonbons – The Astounding Eyes of Syria, au Musée d’Art Moderne du Luxembourg en 2016.
Connu à travers le monde, le Français mène depuis plusieurs années une réflexion sur la géopolitique du design, notamment par l’influence du langage, de la culture et du temps dans les écosystèmes contemporains.

Une première biennale du design à Londres

Pour sa première édition dans la capitale anglaise, la London Design Biennale a choisi le thème des Etats Emotionnels afin de poser la question de l’impact du design à travers les différentes visions du monde. Des designers de 37 pays feront le déplacement.
Comment le design peut-il promouvoir et soutenir le bien-être ? Ou à l’inverse, comment peut-il provoquer le stress et la colère ? Quelles sont les conséquences possibles des robots en tant que machine “émotionnelles” ? Cette exposition permet à tous de s’interroger sur certains grands problèmes de l’époque et sur cette relation design-émotions.