“Rien n’est encore fait”, insiste David Nouaille, directeur du développement international du parc du Puy du Fou, “nous étudions seulement la possibilité de s’installer au Royaume-Uni”. Une installation qui dépendra d’une seule chose : “trouver le terrain idéal et les partenaires” pour monter ce projet d’envergure.
C’est pourquoi le Puy du Fou s’est mis en contact mi-février avec l’agence immobilière Savills à qui il a demandé son aide. Cette dernière s’est dit “ravie de soutenir le groupe dans sa recherche”. Elle est donc d’ores et déjà en recherche d’un potentiel terrain “de 300 à 400 acres (soit environ 150 hectares) dans le centre de l’Angleterre, de préférence dans un rayon de 40 miles (65 kilomètres) d’Oxford”, est-il écrit dans le communiqué de presse de Savills. “Le marché immobilier britannique est plutôt complexe et assez fermé, nous nous sommes donc rapproché de Savills afin que nous puissions bénéficier de son expertise”, ajoute David Nouaille.
Le Puy du Fou espère ainsi trouver l’emplacement idéal dans les prochains mois, car le parc d’attractions estime que le Royaume-Uni est un pays intéressant pour s’y développer. “Le pays possède une riche histoire, il y aurait beaucoup de choses à raconter. C’est une destination qui nous inspire et qui semble compatible avec l’essence du Puy du Fou”, justifie David Nouaille, qui lance également un appel auprès de la communauté française : “S’il y a des propriétaires de terrain du côté de l’Oxfordshire, entre Birmingham et Londres, deux villes plutôt bien connectées pour venir en voiture ou en train, nous serions ravis d’étudier les candidatures”, souligne le directeur du développement international.
L’arrivée sur le sol britannique ne serait cependant pas synonyme pour Le Puy du Fou de premier pas hors des frontières françaises. Déjà présent à quelques kilomètres de Nantes depuis 1977, le deuxième parc à thème le plus visité de France a en effet déjà ouvert un autre site en Europe, près de Tolède en Espagne, en 2021. “Nous n’avons jamais fait mystère de notre volonté de se développer à l’international”, souligne David Nouaille, “avec un objectif de quatre Puy du Fou dans le monde d’ici 2030”.
Le projet espagnol a pris environ cinq ans pour se concrétiser, précise le directeur du développement international, laissant ainsi sous-entendre que même si un terrain était trouvé d’ici quelques mois, l’ouverture d’un Puy du Fou au Royaume-Uni prendrait tout de même un peu de temps. “Nous ne nous imposons aucune échéance et il se peut aussi que nous n’ouvrions jamais dans le pays”, conclut David Nouaille.
Crédit photo de Une : Le Signe du Triomphe ©Puy du Fou ©Arthur Aumond