A partir d’avril 2025, les voyageurs français, qui n’ont pas de visa de travail ou de statut de résidents, devront désormais obtenir une autorisation de voyage électronique (ETA) pour se rendre au Royaume-Uni ou même y transiter.
L’annonce de la mise en place de cette mesure, qui concernera tous les autres citoyens européens – sauf irlandais -, a été faite mercredi 10 septembre par le gouvernement britannique. Jusqu’à présent, ce visa électronique n’était obligatoire que pour les personnes venant du Bahreïn, du Koweït, d’Oman, du Qatar, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
La demande de cet ETA, très similaire à l’ESTA que l’on demande avant d’entrer aux Etats-Unis, pourra se faire en ligne (ou via l’application UK ETA sur l’App Store d’Apple ou Google Play).dès le 5 mars prochain pour les personnes souhaitant se rendre au Royaume-Uni à partir du 2 avril 2025. Il faudra fournir une photo et répondre à une série de questions, pour ainsi permettre a gouvernement de contrôler les entrées sur son territoire. La décision devrait être rendue dans un délai de trois jours. Le coût ? £10. L’ETA sera ensuite valable pour plusieurs entrées au Royaume-Uni sur une période de deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du voyageur.
Ce seront les compagnies de transports (avion, train ou bateau) qui vérifieront, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à £2,000, cet ETA avant que le passager ne monte à bord. À l’arrivée, la police des frontières britannique contrôlera également le document digital et pourra poser des questions supplémentaires avant de décider d’autoriser ou non le voyageur à entrer. Comme pour les Etats-Unis, l’obtention de cet ETA ne garantit pas l’entrée sur le sol britannique.
“Cette digitalisation permettra une expérience fluide pour les millions de personnes qui franchissent la frontière chaque année, y compris les visiteurs que nous accueillons chaleureusement au Royaume-Uni et qui devraient contribuer à hauteur de plus de 32 milliards de livres sterling à notre économie touristique cette année”, a justifié Seema Malhotra, ministre de l’immigration et de la citoyenneté.