Ce sont deux nouvelles hausses, qui s’ajoutent à celles déjà engagées par le gouvernement britannique depuis l’automne 2023. En effet, en juillet dernier, pour financer les hausses de salaires du secteur public, le Premier ministre, Rishi Sunak, a annoncé que ce sera dans la poche des futurs immigrants que l’Etat britannique allait chercher les fonds nécessaires.
Outre l’augmentation du coût des visas et de la demande de nationalité, mise en place en octobre 2023, ainsi que de la surcharge du NHS, entrée en vigueur début février dernier, le gouvernement britannique vient d’annoncer la hausse des frais à l’organisation de la cérémonie pour la nationalité ainsi que du passeport.
Ainsi, le coût de la première passe de £80 à £130. Soit une augmentation de plus de 60%, effective à partir du mercredi 10 avril. Cette cérémonie est obligatoire et doit être programmée dans les trois mois après la validation de la demande de nationalité par le Home Office. Une demande dont le montant global passe donc de £1,580 (contre £1,330 avant octobre 2023) à £1,630. Le gouvernement explique prendre cette mesure “pour mieux refléter le recouvrement des coûts et pour soutenir le financement durable et continu du système”.
La seconde hausse concerne donc le passeport. “Les frais actuels pour une demande de passeport standard effectuée en ligne au Royaume-Uni passeront à £88,50 (contre £82,50 actuellement) pour les adultes et à £57,50 (contre £53,50) pour les enfants, et pour une demande standard effectuée par courrier au Royaume-Uni à £100 (contre £93) pour les adultes et à £69 (contre £64) pour les enfants”, détaille le gouvernement. Une hausse qui intervient alors qu’une avait déjà été effective en février 2023, à hauteur de 9%.
L’Etat la justifie cette mesure, qui entrera en vigueur jeudi 11 avril prochain, par le fait que “les nouveaux frais contribueront au coût du traitement des demandes de passeport, de l’assistance consulaire à l’étranger, y compris en cas de perte ou de vol de passeport, et au coût du traitement des citoyens britanniques aux frontières du Royaume-Uni. Mais aussi pour améliorer les services de l’Etat”, avant de rappeler qu’il “ne tire aucun profit du coût des demandes de passeport”.