“Y a-t-il, pour les Français résidents au Royaume-Uni et se rendant en France, des conditions d’exemption de la quarantaine de 7 jours imposée en France depuis lundi dernier 18 janvier à tous les voyageurs venant en France depuis un pays hors Union européenne ?”. C’est la question que se pose Alain, un Français de Londres, qui rappelle que c’est le cas quand on est frontalier et que l’on voyage dans le sens France/Royaume-Uni. Ali, aussi, s’interroge. Ce médecin travaille dans un centre de rééducation à Lille du lundi au vendredi. “Si je fais mon test PCR selon les directives des états français et anglais, devrais-je observer une quarantaine, en sachant que ceci rendrait mon travail en France quasiment impossible?”.
Mauvaise nouvelle pour ces Français, et pour celles et ceux qui pourraient être concerné.e.s, puisque le régime d’exemption n’existe que pour les frontaliers au sein de l’Espace européen. Sauf que le Royaume-Uni a définitivement quitté l’Union européenne depuis le 1er janvier dernier. Les frontaliers devant donc se rendre en France devront, en plus de présenter au passage aux frontières un test PCR négatif, observer à leur arrivée en France une période d’isolement de 7 jours. Cependant, cette “septaine” ne fera l’objet d’aucune mesure coercitive et s’appuie sur une simple déclaration sur l’honneur. Après ces 7 jours d’isolement, les personnes devront ensuite se faire tester à nouveau.
En revanche, dans le sens France/Royaume-Uni, les frontaliers ayant certains métiers spécifiques sont exemptés de la dizaine d’isolement, sauf si la personne réside en Ecosse, où les règles sont différentes. Ils devront tout de même remplir le passenger locator form. Certains travailleurs n’ont pas à présenter un test PCR à leur arrivée, comme par exemple les médecins ou les employés d’Eurostar. Pour prouver leur statut, les voyageurs devront présenter une attestation de leur employeur.