Le philosophe et essayiste Raphaël Enthoven viendra parler d’identité, d’intégration et de mondialisation à l’Institut français mercredi 26 juin, lors d’une conférence avec la romancière et cinéaste Tanvir Bush.
Dans un monde de plus en plus globalisé, comment nous définissons-nous ? Dans son dernier ouvrage Nouvelles morales provisoires, Raphaël Enthoven se demande qui nous sommes et comment nous nous intégrons dans le paysage social à l’ère de la mondialisation. Parmi les questions que se pose le philosophe dans ce nouveau livre : valait-il mieux, pour Harvey Weinstein, qu’il se fît prendre ou qu’il restât impuni ? Pourquoi est-il dangereux de croire que tous les gens qui nous ressemblent pensent comme nous ? Peut-on pratiquer la censure au nom de la tolérance ? Si Dieu existait, aurait-on besoin de croire en Lui ?
Au cours d’un entretien avec la romancière, photographe et cinéaste Tanvir Bush, il discutera de la dichotomie potentielle entre la capacité de la mondialisation à connecter et à isoler les communautés défavorisées. Il développera aussi des pistes de réponses pour tenter de décrypter ces questions épineuses.
Personnage hautement controversé, l’essayiste, animateur de radio et de télévision a toujours des positions bien tranchées sur les sujets d’actualité comme l’écriture inclusive, l’homophobie, l’euthanasie ou encore la PMA. Agrégé de philosophie, il est professeur à Science Po et à l’Ecole Polytechnique. Raphaël Enthoven écrit aussi dans la presse pour le Magazine littéraire, Philosophie magazine et L’Express.