« Le féminisme pour sauver la planète », paru en octobre 2021 aux éditions Les Petits Matins, est un ouvrage signé de Charlotte Soulary. Dans son livre-manifeste, l’auteure y explique comment « l’écologie politique a à apprendre du féminisme » et que « la domination de la nature et la domination des femmes sont le fruit d’un système commun ».
Injonction à faire moins d’enfants, promotion des couches lavables ou encore glorification des femmes « naturellement » protectrices de leur environnement et enclines aux tâches de soin, la Française raconte comment « le mouvement écologiste peut – lui aussi – instrumentaliser le corps et le travail des femmes, tout en endossant des mécanismes d’exclusion de la sphère publique qui contribuent à étouffer leur voix ». Aussi, Charlotte Soulary, qui est militante féministe et écologiste et membre de la direction d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), explique que si « les féministes des années 1970 étaient invitées à attendre la chute du capitalisme pour obtenir l’abolition du patriarcat, il semblerait qu’il faille aujourd’hui d’abord se soucier de sauver la planète avant de prétendre à l’égalité femmes-hommes. Non seulement c’est injuste, mais c’est une erreur fondamentale, car le féminisme, en soi, est l’une des clés pour changer le système ». »Le féminisme pour sauver la planète » esquisse ainsi les grands principes d’une nouvelle écologie, cette fois-ci féministe et qui restaure alors le pouvoir de choisir des femmes que ce soit pour leur corps, leur vie ou la planète.
Charlotte Soulary sera à Londres mardi 24 mai, à l’European Book Shop, pour justement en discuter et échanger. L’événement sera animé et modéré par Charlotte Minvielle, candidate pour représenter EELV et la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES).