(Mis à jour mercredi 23 décembre)
Si la France aura mis 48 heures, comme prévu, pour prendre des décisions plus précises sur les modalités de passage aux frontières avec le Royaume-Uni, l’attente semblait bien interminable pour les ressortissants français installés sur l’île.
L’information est finalement tombée mardi 22 décembre en début de soirée d’abord par un tweet du secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebarri, puis par un communiqué de presse officiel du Premier ministre, Jean Castex : pour rentrer, les voyageurs français devront présenter un test PCR ou antigénique, “sensibles au variant VUI-2020-12-01 et dont la liste sera publiée par le Ministère des Solidarités et de la Santé”, négatif et datant de moins de 72 heures.
Les avions, les bateaux et les Eurostar reprendront leur service dès demain matin. Les ressortissants français, les résidents en France et ceux qui ont un motif légitime devront être munis d’un test négatif.
Thank you @grantshapps for the amazing work we have done the last 48h!
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) December 22, 2020
Le test sera à la charge des voyageurs, a expliqué Jean-Baptiste Djebbari sur BFMtv, expliquant que le test antigénique était bien moins cher qu’un test PCR.
En revanche, les frontières resteront malgré fermées, à l’exception de ceux qui pourront prouver que leur résidence permanente est en France, aux citoyens britanniques. Ce qui risquait de poser problème pour les couples franco-britanniques vivant au Royaume-Uni. Mais le secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne, a tenu à clarifier la situation dès mercredi 23 décembre avec ce tweet :
INFO ROYAUME-UNI
Je tiens à rassurer les familles de nos ressortissants 🇫🇷 du 🇬🇧 : leur conjoint et enfants peuvent également se rendre en France, sur présentation d’un test covid négatif (obligatoire à partir de 11 ans).— Jean-Baptiste Lemoyne (@JBLemoyne) December 23, 2020
Le dispositif sera appliqué au moins jusqu’au mercredi 6 janvier, “de manière à continuer l’expertise scientifique au niveau européen” sur cette nouvelle mutation de la Covid-19, a confié le secrétaire d’Etat aux Transports.