Que l’on soit un couple franco-français ou binational, se marier au Royaume-Uni n’est pas très compliqué, mais quelques différences existent tout de même avec l’organisation d’un mariage en France. French Morning London fait le point pour que ce jour J soit le plus serein possible.
Si en France, seul le mariage civil est valide, au Royaume-Uni, une union religieuse a la même valeur légale que l’union civile. Le mariage civil en Angleterre peut se dérouler dans un register office, comme une mairie ou dans tout lieu approuvé par la municipalité de domiciliation des futurs époux (par exemple, un hôtel). Les personnes doivent nécessairement avoir plus de 18 ans en Angleterre et au Pays de Galles (16 ans minimum en Ecosse et en Irlande du Nord) et avoir deux témoins lors de la cérémonie. Un greffier pour doit être présent pour enregistrer l’union. Il est possible d’en “réserver” un auprès de la mairie ou de certains lieux organisant des mariages. Sa présence a un coût : £46.
En ce qui concerne le mariage religieux, il faut la présence d’un greffier (£86), un prêtre, imam ou rabbin doit évidemment assister à la cérémonie afin de signer le “document de mariage”. Document ensuite envoyé à la mairie de domiciliation des mariés, chargée de l’enregistrer sur le registre des mariages et ainsi produire le certificat officiel.
Pour se marier, le couple français ou le conjoint français devra présenter à la mairie où il se marie la preuve de son statut de résident, que ce soit un pre-settled status ou un settled status.
Les Français du Royaume-Uni peuvent publier, auprès du consulat général de France à Londres, leur bans avant ou après l’union. Un dossier complet est à remplir, comprenant des documents tels qu’un questionnaire dit de demande de certificat de capacité de mariage, l’original de l’acte de naissance datant de moins de trois mois de chacun des conjoints, la photocopie de la preuve de la nationalité française de l’époux/se, la preuve de domicile du conjoint français, et selon les situations, le livret de famille et/ou copie intégrale datant de moins de six mois des actes de naissance des enfants communs aux époux nés avant ou après le mariage…
Beaucoup de paperasse, qui peut rapidement compliquer les choses surtout si le futur époux ou la future épouse est britannique, car il faudra aussi fournir un acte de naissance récent, et au Royaume-Uni, il est rare de pouvoir se procurer un acte de naissance datant de moins de trois mois, ou du moins il faudra payer pour cela. Une option demeure : au lieu de publier les bans, une retranscription de l’acte britannique sur le registre français peut être fait après le mariage. Cela prend quelques mois mais cela peut éviter du stress.
Si en France, le contrat de mariage se fait devant un notaire, au Royaume-Uni, il se fait devant un avocat en droit patrimonial où il est possible dans ce cas d’insérer des clauses en cas de divorce. Le mieux, pour savoir s’il est préférable de faire un contrat français ou britannique, est de déterminer si le couple se sent plus attaché à la France ou au Royaume-Uni. Par exemple, s’il envisage de rester davantage d’un côté ou de l’autre de la Manche.
Pour en savoir plus : site du consulat et site du gouvernement britannique