La peinture, confie Aurélie Freoua, est sa façon d’exprimer ses idées, de conceptualiser son analyse et de décrire sa perception du monde. L’artiste française installée à Londres tente ainsi, à travers ses peintures et ses dessins, de questionner et d’étudier la notion d’invisible. “Mon intention est de capter l’instant, d’en extraire la poésie et de retranscrire les émotions indéfinissables et implicites en leur donnant une dimension visuelle, une forme, une couleur, un mouvement, une direction et en jouant avec les contrastes et la lumière. Nos précieuses émotions deviennent visibles, presque palpables et leur intensité peut rester vivante”, confie-t-elle.

Mais au-delà de la peinture, Aurélie Freoua s’exprime aussi à travers la poésie. Et c’est justement ses écrits qui ont été adaptés pour la scène par Victor Sobchak. Dans “The Infinity Quest”, le public est ainsi transporté dans un monde imaginaire, où se mêlent musique improvisée, poésie et peintures. “Une histoire ? Qui en a besoin ? Un terrain? Qui en a besoin ? Créez votre propre monde avec de la musique improvisée, de la poésie, de la peinture en direct et du théâtre”, explique le résumé de cette pièce de théâtre, qui a été jouée une première fois en juillet et qui revient pour une semaine du lundi 4 au dimanche 10 septembre au Etcetera Theatre Club de Camden.