Tout au long de juillet, la Somerset House accueillera, dans sa cour, 11 soirées de concerts intimes et immersifs. Une expérience estivale incontournable, où se succèderont des artistes musicaux révolutionnaires. Patti Smith fera par exemple partie de cette série, mais avant que la poétesse américaine ne prenne place sur la scène le dimanche 21 juillet, la Somerset House consacrera, vendredi 12, une soirée spéciale à la musique malienne.
Fatoumata Diawara sera l’une des invités. Le chanteuse de 42 ans, multi-récompensée et qui vit actuellement en France, ne cesse d’innover son style, réécrivant les règles et reconnectant les formes et rythmes musicaux traditionnels africains avec des couleurs inattendues issues de l’Afrobeat, du jazz, de la pop, de l’électro et même du hip hop. Son dernier album, London Ko, comprend une collaboration avec Damon Albarn qui a ainsi donné naissance à une nouvelle fusion mondiale reliant Bamako et Londres.
A ses côtés, le duo iconique Amadou & Mariam. Depuis 50 ans et après sept albums internationalement acclamés, des disques d’or et de platine et d’innombrables concerts à guichets fermés, le couple sur scène comme à la ville a marqué des générations et est devenu progressivement devenu l’une des exportations musicales les plus en vogue d’Afrique, collaborant avec des artistes comme Johnny Marr, Flea des Red Hot Chili Peppers et le héros musical d’Amadou, David Gilmour. Le duo est apparu sur la scène principale de Glastonbury, a sillonné l’Amérique, a fait la première partie de Blur à Hyde Park, a tourné avec Coldplay et U2 et s’est produit lors d’un concert du prix Nobel de la paix en l’honneur de Barack Obama. Mogolu, leur dernier single, composé par Manu Chao et produit par Pierre Juarez (M, Sidiki Diabaté, Toumami, Fatoumata Diawara), embrasse la nouvelle ambiance Afropop, mettant en vedette le blues et le vocodeur maliens.