Avec le Brexit, la livre sterling a depuis plusieurs mois perdu de la valeur sur le marché des devises, face au dollar et à l’euro. Une bonne nouvelle pour les expatriés installés dans la capitale anglaise.
Comme le rapporte le site d’informations économiques Quartz, deux fois par an, l’Economist Intelligence Unit (EIU), basée à Londres, enquête sur 400 prix individuels concernant plus de 150 produits et services dans 133 villes de 93 pays afin de classer les lieux en fonction du coût de la vie et permettre ainsi aux entreprises d’évaluer les salaires pour leurs salariés expatriés.
Selon la dernière étude de l’EIU, datée du 15 mars, les prix des produits de la vie courante à Londres sont donc dorénavant moins élevés qu’outre-Manche. Elle donne comme exemple le coût moyen pour la même bouteille de vin : dans la capitale anglaise, il faut débourser 7.10 euros contre 9.65 euros à Paris.
Le rapport montre que de manière générale, la vie à Londres est aujourd’hui 30% moins chère que dans la capitale française ou 9% moins chère qu’à Dublin, elle aussi dans la zone euro. Dans le classement 2018, Londres a reculé de six places, pour se placer au 30ème rang des villes européennes les plus chères; Paris, lui, se situe en deuxième position après Singapour.
Si c’est une bonne nouvelle pour les expatriés, cela l’est moins pour les Britanniques. Le prix de leur panier moyen risque de continuer à flamber. Le site d’informations explique tout de même que les experts économiques estiment que l’accord sur la transition conclu lundi 19 mars devrait toutefois contribuer à limiter l’inflation dans les mois qui viennent.