“S’il faut clarifier ou rassurer sur certains points, nous le ferons, mais en aucun cas il n’est possible de renégocier cet accord, qui est le bon”. Emmanuel Macron a douché les espoirs de Theresa May, après le conseil européen qui s’était tenu entre le jeudi 13 et la matinée du vendredi 14 décembre.
La Première ministre s’était en effet rendue à Bruxelles pour tenter de renégocier certains points de l’accord qui avait été pourtant conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne mercredi 14 novembre dernier. Les députés britanniques devaient d’ailleurs donner leur avis sur cet accord mardi 11 décembre, mais devant la peur d’un rejet, Theresa May avait préféré annuler le vote la veille avant le rendez-vous.
Elle avait alors promis lors de sa prise de parole qu’elle retrouverait à Bruxelles pour faire fléchir l’Union européenne sur certains points, dont celui de la frontière irlandaise. Mais visiblement, Theresa May n’a pas convaincu les autres membres de l’UE du bien fondé de sa requête pourtant essentielle pour obtenir la majorité lors du vote parlementaire (dont la nouvelle date n’a toujours pas été fixée).
“J’ai échangé avec Theresa May puis nous avons eu une longue discussion entre nous (les autres chefs d’Etat des 27 membres, ndlr) hier soir”, s’est exprimé le président de la République française. Avant d’ajouter : “Nous sommes prêts à échanger le plus vite possible sur les relations futures que nous aurons avec le Royaume-Uni, nous avons redit que le backstop était une garantie et non pas un objectif. Un accord a été négocié pendant plusieurs mois, il est le seul possible et le meilleur pour les deux parties. Maintenant son avenir est entre les mains des parlementaires britanniques”.