Après avoir dit non mardi 15 janvier à l’accord sur le Brexit présenté par la Première ministre, les députés britanniques sont appelés à s’exprimer sur le “plan B” du gouvernement mardi 29.
L’heure de vérité approche donc. Alors que Theresa May vient de sauver de peu son siège mercredi 16 janvier après un vote de défiance initié par le parti d’opposition Labour, elle a jusqu’à lundi 21 pour adresser au Parlement un second plan sur l’accord sur le Brexit. Les députés britanniques avaient en effet rejeté en masse – avec même un score historique – celui qu’elle avait mis des mois à négocier avec l’Union européenne et validé entre les deux parties en novembre dernier.
Mais rien ne sera simple, car Jeremy Corbyn, chef de file des travaillistes, a déjà annoncé qu’il ne siègerait pas lors du vote, tant que Theresa May n’écartera pas officiellement l’hypothèse d’un départ sans accord.
Lors d’un discours donné jeudi 17 janvier, le patron de la gauche britannique a également répété que toutes les autres options pouvaient rester sur la table, y compris celle d’un deuxième référendum, déclarant: “Compte tenu de la gravité de la crise, cela serait une erreur de l’exclure”.
Un sondage réalisé par YouGov vient d’ailleurs de révéler que sur plus de 1.000 électeurs interrogés, 56% d’entre eux voteraient désormais pour rester dans l’UE contre 44% souhaitant quitter le bloc. C’est l’écart le plus large jamais enregistré depuis le référendum de 2016.