L’Union européenne prévoit d’autoriser les citoyens britanniques à voyager sans visa après le Brexit s’ils effectuent un court séjour. C’est le Conseil européen qui l’a annoncé vendredi 1er février.
Au vu de la situation très compliquée, où les députés britanniques ont voté le principe d’une sortie avec accord mais sous condition de renégocier la question de la frontière irlandaise ce que l’UE refuse, le bloc européen anticipe dorénavant de manière plus concrète un Brexit sans accord.
Sur la question des flux migratoires, la sortie du Royaume-Uni impliquant la fin de la libre circulation des personnes, le Parlement européen devrait prochainement voter une nouvelle législation. Les citoyens britanniques pourront voyager pour une période de 90 à 180 jours dans l’un des 26 pays de l’espace Schengen.
Mais cette “exemption de visa est accordée sous condition de réciprocité”. Le Royaume-Uni a déjà déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’exiger un visa des citoyens de l’UE se rendant en Grande-Bretagne pour des séjours de courte durée après le Brexit. Mais si cela change, l’UE “s’engagera à agir sans tarder” pour imposer des exigences réciproques en matière de visas.
Cependant, la Commission européenne a confirmé qu’à partir de 2021, fin de la période de transition actée en cas de sortie avec accord, les touristes britanniques devront débourser 7 euros pour obtenir le système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS), qui peut être acheté en ligne avant le voyage. Ce sésame aura une durée de validité de trois ans et garantira une entrée facilitée aux frontières et aux aéroports de l’UE, à l’instar du programme ESTA actuel utilisé par de les touristes qui souhaite se rendre aux États-Unis.