Si l’Union européenne accepte la demande du gouvernement britannique, soutenu par les résultats du vote des parlementaires jeudi 14 mars, alors le Brexit n’aura pas lieu le 29 mars.
Après deux journées de votes, entre mardi 12 et mercredi 13 mars, où ils ont dit non à l’accord de retrait puis non à une sortie sans accord, les députés se sont retrouvés à nouveau pour s’exprimer sur une éventuelle extension de l’Article 50 et donc d’un report de la sortie du pays de l’Union européenne fixée fin mars.
Ils ont débattu toute l’après-midi du jeudi 14 mars puis voté pour différents amendements et propositions. S’ils ont rejeté notamment massivement la possibilité d’étendre l’Article 50 pour organiser un second référendum, avec 334 voix contre et 85 pour, ils ont largement soutenu la motion du gouvernement avec 412 voix pour et 202 contre, qui donne la permission à Theresa May de revenir avec son accord de retrait mardi 19 mars pour un vote de la dernière chance (les deux autres tentatives de faire passer son texte avaient avorté, la dernière fois remontant au mardi 12 mars, ndlr). Elle pourra ensuite se rendre au conseil européen du jeudi 21 mars pour demander de reporter le Brexit au 30 juin.
Mais l’Union européenne doit accepter à l’unanimité cette requête. La France a déjà émis à plusieurs reprises des réserves et des conditions à cette extension.