Londres est connue pour abriter les œuvres de nombreux street artistes du monde entier. Parmi eux, des Français, dont certains ont même fait le choix de vivre dans la capitale anglaise.
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De son vrai nom Franck Slama, ce street-artiste est connu pour ses mosaïques de carreaux de céramique inspirées de l’art pixélisé des jeux vidéo des années 1970-1980, dont beaucoup représentent des personnages de Space Invaders, Pac-Man et Super Mario Bros, mais pas que. Ses œuvres atypiques, installées partout dans le monde, sont généralement posées en hauteur sur des bâtiments ou mobiliers urbains soigneusement choisis par l’artiste, dont on ne connaît pas le visage. Il explique d’ailleurs que le choix de l’installation “est un élément essentiel du processus qui est totalement subjectif, il s’agit pour moi de trouver les points névralgiques des villes que je parcours. Cela prend beaucoup de temps, c’est un long travail de repérage. Je compare souvent cela une acupuncture urbaine”.
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Elle a fait de Londres son terrain de jeu préféré. Plusieurs grands projets lui même été confiés, dont le dernier en date était celui d’imaginer un supermarché au sein même du London Design Museum. Camille Walala a même redessiné le mobilier urbain du centre de la capitale dans le cadre du prestigieux London Design Festival ou encore apporté sa touche si particulière aux rues du quartier de White City. Les œuvres de la street artiste française sont reconnaissables par leurs couleurs pop et aux formes très géométriques.
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“Pour faire sa place, on peint beaucoup. Plus on en fait, plus les gens connaissent votre profil et pour ça, j’ai travaillé comme une folle”, nous avait Zabou, lors d’une interview qu’elle nous avait accordée il y a deux ans. La Française, qui a élu domicile à Londres, s’est forgée une solide notoriété dans le milieu du street art. “Je suis une Londonienne française”, nous confiait-elle. Sa spécialité ? Peindre d’immense murs ou façades de portraits de femmes et d’hommes, connus ou inconnus.
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Nicolas Dumartin de son vrai nom, ce Bordelais d’origine est installé à Londres depuis 2016, où il a d’abord travaillé comme co-directeur artistique dans une entreprise avant de se lancer dans le graphisme en free lance. S’il a commencé en faisant des graffitis sur les murs bordelais lors de virées nocturnes, Nerone s’est finalement tourné vers le street art plus conventionnel et s’est forgé un style bien à lui : la majorité de ses œuvres représente des fleurs colorées uniques mélangées à l’éclairage surréaliste de tubes fluorescents. Son travail est à découvrir un peu partout dans l’est de Londres, notamment Shoreditch.
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Lui a fait le choix de vivre dans une autre capitale européenne, très connue également pour ses œuvres artistiques urbaines : Berlin. Mais le Français, un des grands pionniers du street art moderne, a laissé de nombreuses traces à Londres, et notamment dans le quartier de Shoreditch. Son style est reconnaissable avec ses grandes têtes géométriques et colorées aux bouches ultra pulpeuses.