En juin dernier, le jeune chef Jérémy Bouchet et son associé Maxime Nonglaton, banquier d’affaire passionné de gastronomie ouvraient sur deux jours Le Bouchon, restaurant lyonnais. Après le succès de ce pop up estival, les deux Français ont décidé de réitérer l’opération. Cette fois-ci, ce sera sur deux week-ends, le premier samedi 21 et dimanche 22 septembre et le second samedi 5 et dimanche 6 octobre.
“On a eu d’excellents retours lors du premier pop up de juin”, confie Jérémy Bouchet, “et en plus, on avait atteint notre objectif”. Ce qui leur a donné envie de se relancer dans l’aventure. “On a voulu attendre la fin de l’été pour re-proposer des dates”, ajoute le jeune chef, qui est passé par les cuisines d’Alain Ducasse. Cette fois-ci, les deux associés déménagent du quartier de Shoreditch mais restent dans l’est de Londres, du côté de Farringdon. C’est le Comptoir Gascon qui les accueillera lors de ces deux week-ends.
Autre nouveauté pour ce pop up de rentrée, il sera ouvert aussi le midi, où la carte proposée sera différente de celle pour le dîner. Pour le déjeuner, les gastronomes pourront déguster cervelle de Canut, plateau de charcuteries lyonnaises, gratin de ravioles du Dauphiné au fromage de région, quenelles aux écrevisses, fritures des bords de Saône, cuisses de grenouilles, plateau de fromages, île flottante à la praline rose ou encore tarte tatin de Saint-Genix.
Le soir, 5 plats seront au menu avec amuse bouche, poireau à la vinaigrette, tortellini de cuisses de grenouilles à la purée à l’ail, au citron et au persil, paleron de bœuf sauce beaujolais aux légumes de saison, plateau de fromages et île flottante à la praline rose. Pour goûter à cette gastronomie lyonnaise, il faudra débourser £38. “On a voulu baisser le prix par rapport au premier pop up, car on souhaite élargir notre clientèle”, confie Jérémy Bouchet.
Si le succès est à nouveau au rendez-vous, il se pourrait que le chef et son associé continuent sur leur lancée en ouvrant à la semaine et pourquoi pas même un restaurant. Mais pas avant 2020, tempère le Français. “On voudrait aussi proposer nos services lors d’événements privés”, ajoute-t-il.