Même après des années passées à Londres, la capitale anglaise regorge encore de mystères et de petits secrets pour les Français qui y sont installés. French Morning vous en dévoile quatre, qui feront de vous davantage de vrais Londoniens.
Les façades colorées des maisons londoniennes cachent pour certaines des demeures bien plus grandes qu’elles n’y paraissent. En effet, des sous sols aux extravagances multiples (accueillant salles de sport, salles de cinéma ou encore piscines) créent alors le concept de “maisons iceberg”. Un phénomène entretenu par les londoniens les plus aisés, 4.650 “basements” ont été recensés entre 2008 et 2017. Ces expansions souterraines ne font pas la joie de tous puisqu’elles entraînent notamment des nuisances sonores ou, plus dangereux, des effondrements.
C’est dans l’Ouest londonien que l’on peut trouver au milieu des grandes avenues, ces petites ruelles piétonnes faisant oublier le bouillonnement de la capitale. Dans des quartiers comme Notting Hill, Kensington ou Mayfair, les Mews peuvent intriguer. Leur origine première est celle des Royal Mews, ces écuries de la famille royale britannique se situant à Charing Cross et au Palais de Buckingham.
Datant de l’ère victorienne, leur construction dans les quartiers riches de Londres auraient donc été à destination des chevaux des riches propriétaires londoniens ou des invités de la famille royale. Les logements au-dessus des étables étaient réservés pour les servants et servantes. Aujourd’hui, ces anciennes écuries ont été réhabilitées en jolies maisons qui participent au charme londonien.
Remontant aux ères géorgienne et victorienne, les jardins privés sont souvent source de fascination pour ceux qui n’y ont pas accès. L’époque de leur création correspond à l’expansion de la ville de Londres sur la campagne anglaise des environs. Heureusement pour certains, une poignée de Londoniens ont alors décidé de garder la main sur des parts d’espaces verts qui auraient dû être engloutis par la ville.
Ils sont aujourd’hui protégés par le London Squares Préservation Act de 1931. Plus de 400 jardins privés ont notamment pu être protégés par l’urbanisation colossale qui a accompagné les changements sociaux après les deux guerres mondiales. Ce sont ainsi aujourd’hui des lieux destinés au repos et à la récréation des résidents ayant ce privilège d’accès.
Se balader dans Londres est aussi l’occasion de remarquer ces plaques bleues qui ornent certains bâtiments. Elles nous rappellent alors à quel point la capitale anglaise a été la ville de tant de personnalités publiques. Ces plaques commémoratives ont été créées en 1866 et sont parmi les premières dans le monde. Elles sont administrées depuis 1986 par l’English Heritage.
Deux plaques sont considérées comme les toutes premières de cette initiative qui a parcourue les siècles : celle du poète Lord Byron en 1867 au 24 Holles Street à Londres et celle commémorant le passage de Napoléon III a King Street en 1848 posée la même année. Aujourd’hui, on compte plus de 1,000 plaques bleues.