Envie de rire et de passer un dimanche après-midi sous le signe de l’humour ? Après Paul Taylor le 24 février, ce sera au tour de Donel Jack’sman de monter sur la mythique scène du Comedy Store pour la nouvelle programmation du French Comedy Club, dimanche 18 mars. Ce sera une première pour l’humoriste français. “Je n’ai jamais joué à Londres, bien que je connaisse la ville pour y venir souvent”, raconte Donel Jack’sman, et plus particulièrement pour assister au Carnaval de Notting Hill, qui a lieu chaque année fin août.
Jouer sur la scène du Comedy Store est un honneur pour Donel Jack’sman. “C’est une institution dans le monde du stand-up. Je suis un grand fan d’Eddie Izzard, qui a joué là. Je trouve ça génial maintenant qu’il y ait une scène ouverte pour les Français“.
Donel Jack’sman présentera donc dimanche 18 mars son spectacle “On ne se connaît pas, on ne se juge pas”, qu’il joue actuellement partout en France, au Luxembourg et en Suisse. Donel Jack’sman a un humour engagé et parfois corrosif mais il jure qu’il “n’aime pas blesser les gens”. “On peut bien évidemment rire de tout. En France, on a une liberté de ton exceptionnelle. Mais je fais partie de ces humoristes qui n’aiment pas choquer les gens. Ce que je dis dans mes spectacles ou vidéos sur internet ne sont que ma vérité, mon regard sur les gens, la vie. Mon seul but est de faire rire”.
Parmi ses modèles, l’Américain Chris Rock. “J’aime son intelligence, la façon dont il structure ses spectacles, son engagement et notamment politique ou sur les rapports hommes-femmes”, confie le Français.
Donel Jack’sman a lui aussi su se faire sa place dans le paysage du stand-up. “C’est vrai que c’est très compliqué aujourd’hui, car il y a plus d’humoristes que de public. Tout le monde rêve maintenant de faire du stand-up et donc l’offre est très grande”. Alors quel est son secret ? “Le travail”, lance-t-il. “Je crois qu’il y a comme une sélection naturelle qui se fait sur des critères simples et logiques : le mérite, le talent et bien sûr le travail. Evidemment, le facteur chance n’est pas négligeable. Mais travailler pour trouver sa singularité, c’est le propre de chaque artiste du stand-up qui veut faire son chemin”.