Depuis le 7 juillet, les tests PCR et antigéniques de dépistage du Covid-19 sont devenus payants pour les personnes venant en France et ne résidant pas sur le territoire national. Une décision, qui incluait alors les Français de l’étranger. De quoi inquiéter ces derniers. En effet, le président de la République avait annoncé lundi 12 juillet l’extension du pass sanitaire aux lieux accueillant du public (dont les restaurants, bars, centres commerciaux et transports en commun) à partir du 1er août. Sauf que pour abstenir le sésame à ces lieux, il faut soit pouvoir prouver une vaccination complète, soit avoir réalisé un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures.
Problème : les vaccinations faites à l’étranger ne sont pas encore reconnus par le système européen. Seule option restant alors pour les Français résidant hors de France et ayant été vacciné dans leur pays de résidence, présenter un test Covid, dont le coût s’élève donc dorénavant à 43,89 € pour un test PCR, 25 € pour un test antigénique.
Un sacré budget pour celles et ceux venus voir leur famille, dont ils ont été souvent privés depuis plus d’un an. C’est pourquoi le gouvernement de Jean Castex a finalement fait marche arrière et instauré une exemption pour les Français de l’étranger. “Afin d’assurer la mise en œuvre de la GRATUITÉ des TESTS pour les Français de l’étranger, le directeur général de la santé a pris une INSTRUCTION, datée du 14 juillet, demandant aux ARS de les assimiler aux assurés sociaux de l’assurance maladie”, a ainsi annoncé jeudi 15 juillet, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger.
#InfoFDE | Afin d’assurer la mise en œuvre de la GRATUITÉ des TESTS pour les Français de l’étranger, le directeur général de la santé a pris une INSTRUCTION, datée du 14 juillet, demandant aux ARS de les assimiler aux assurés sociaux de l’assurance maladie. #FrançaisAPartEntiere pic.twitter.com/ZY7wRaIH83
— Jean-Baptiste Lemoyne (@JBLemoyne) July 15, 2021
Une première bonne nouvelle pour les Français de l’étranger, mais la mise en place de la reconnaissance des vaccinations faites hors de France demeure toujours leur principale préoccupation.