[Article partenaire] Le début du premier confinement en Grande-Bretagne, le 23 mars 2020, ainsi que la fermeture des commerces non essentiels ont eu de lourdes conséquences, à la fois économiques et émotionnelles, sur la population britannique. Le secteur de l’immobilier n’a pas échappé à la tendance.
À Londres, l’activité du marché de l’immobilier de prestige ainsi que sa culture urbaine ont été fortement impactées et ralenties. Une première historique pour ce marché, qui est resté fermé jusqu’au 13 mai 2020.

Brexit et Covid-19 : un impact fort sur le marché de l’immobilier 

Début 2020, alors que les conditions du Brexit ont été approuvées, les agents immobiliers londoniens ont constaté un quadruplement des demandes d’acheteurs. Une situation ramenant un sentiment de confiance, malheureusement de courte durée. En effet, de nombreux biens ont été retirés du marché, alors que le pays subissait un confinement national ainsi que les restrictions les plus sévères que le pays ait connu depuis la Seconde Guerre Mondiale. Des restrictions se traduisant par le départ des étudiants étrangers et le retour des expatriés dans leur pays d’origine.
La réouverture du marché de l’immobilier, le 13 mai 2020, a permis de constater une augmentation de 85% du nombre de propriétés à louer. La baisse des prix du marché de l’immobilier de prestige à Londres s’est accompagnée d’une réduction des loyers. Les rares transactions se concluant en effet entre 9 et 10% en dessous du loyer demandé.

Un “retour à la normale” proche pour le secteur ?

En 2021, 90% des voyages internationaux ont été annulés, ce qui a évidemment représenté un frein conséquent à la croissance du marché immobilier londonien. Néanmoins, la réussite de la campagne de vaccination – 16 millions d’Anglais sont désormais doublement vaccinés – a permis à la capitale anglaise d’être la ville la plus attirante d’Europe pour les visiteurs étrangers. Une clientèle essentielle à la relance de l’économie et du marché de l’immobilier de prestige à Londres.
Cette baisse des loyers a présenté une rare occasion aux résidents anglais et expatriés de trouver un logement à un prix historiquement bas. Effectivement, les loyers se négociaient en moyenne à 17.9% en dessous des prix demandés. Cependant, le déconfinement ainsi que la réouverture des frontières vont favoriser le retour des grands groupes internationaux ainsi que des étudiants étrangers. Un retour qui saura redonner à Londres son aspect cosmopolite quelque peu oublié ces derniers temps.

Les leçons tirées : vers une digitalisation de l’immobilier

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