Si le contexte du Brexit a provoqué un fort climat d’incertitude économique pour certaines entreprises, pour d’autres les choses se présentent plutôt bien. Mercredi 8 janvier, le constructeur français Alstom a annoncé qu’il avait en effet signé un un important contrat de maintenance et de rénovation des trains de la West Cost Main Line, la ligne qui relie Londres à l’Écosse. Le montant ? 755 millions d’euros.
“Les 56 trains électriques Pendolino déployés sur la West Coast Mainline vont être révisés dans le cadre d’un contrat de sept ans signé par Avanti West Coast, le nouvel opérateur de la ligne, et Alstom, le constructeur de la flotte”, a annoncé l’entreprise via un communiqué. La révision portera principalement sur les installations à bord : des sièges plus confortables, une boutique améliorée, un meilleur éclairage, de nouveaux intérieurs ainsi que l’installation de chargeurs sur les sièges et d’une meilleure connexion Wi-Fi dans tout le train, a indiqué Alstom.
L’entreprise française sera aussi en charge de la maintenance de nouveaux trains commandés par le Royaume-Uni auprès d’une société japonaise. La signature de ce gros contrat entraînera alors la création de 100 postes hautement qualifiés à Widnes, ville du Nord-ouest de l’Angleterre.
Selon nos confrères du Figaro, Alstom serait également en lice pour équiper la HS2, projet de ligne à grande vitesse, qui doit relier Londres aux Midlands, dans nord de l’Angleterre, et potentiellement l’Écosse. La liaison est prévue pour 2026 et “les autorités britanniques devraient trancher au printemps 2020 et attribuer le contrat HS2, d’une valeur de 3.1 milliards d’euros”.