Bonne nouvelle pour les Britanniques qui souhaitent voyager vers la France, et plus largement vers les pays de l’espace Schengen. L’Union européenne a annoncé, après l’approbation début mars des ministres de l’Intérieur du bloc, qu’elle repoussait à nouveau la date de mise en place de son nouveau visa, ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), ainsi que son nouveau système de contrôle aux frontières, l’ESS (Entry/Exit System).
Le premier doit permettre une exemption de visa aux voyageurs en provenance de “pays tiers” souhaitant entrer dans l’espace Schengen pour des séjours de courte durée. Le Royaume-Uni introduit ce même procédé à partir du 2 avril prochain pour les voyageurs européens. Initialement prévu pour le début de l’année 2022, l’ETIAS a, lui, été différé à plusieurs reprises. L’Union européenne a donc décidé que ce visa ne serait mis en place qu’au dernier trimestre 2026, même si la date précise ne sera communiquée que quelques mois avant son lancement.
Une fois mis en place, les ressortissants de pays tiers non soumis à l’obligation de visa – incluant donc les Britanniques – devront demander cette autorisation préalable, valable pendant trois ans ou jusqu’à l’expiration du passeport, avant leur voyage. La procédure coûtera 7 euros et les voyageurs devront fournir des informations personnelles et relatives à la sécurité. Les enfants de moins de 18 ans et les adultes de plus de 70 ans seront exemptés de le payer, mais ils devront tout de même demander cette autorisation.
En parallèle de cet ETIAS, un nouveau système d’entrée et sortie aux frontières (ESS) va également être mis en place. Il remplacera le système actuel de tamponnage manuel de passeport, il enregistrera à chaque passage le nom de la personne, le type de document de voyage utilisé, les données biométriques (empreintes digitales et images faciales capturées) ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie. Le système enregistrera également les refus d’entrée. Prévu en novembre dernier, l’entrée en vigueur de l’ESS a également été repoussée, à cause d’inquiétudes formulées par différents pays, dont la France. Le système devrait finalement être mis en place en octobre prochain. Sauf si nouveau changement.