Il est fan de l’OM depuis son enfance, lui qui a grandi à Aubagne, tout près de la cité phocéenne. Manu Barilley a donc décidé de créer un club de supporters à Londres, ville qu’il habite désormais.
C’est par le biais de son travail que le jeune homme a eu envie de monter le fan club de l’Olympique de Marseille. “Je m’occupe de mettre en relation les médias et les clubs de foot chez Dug Out depuis janvier dernier et j’ai eu connaissance du programme OM Nation, qui a pour objectif de relancer des groupes de supporters partout dans le monde”, explique Manu Barilley. Il y a deux mois, le jeune homme de 27 ans lance donc un appel sur Facebook pour proposer aux fans de l’OM de se regrouper. “Cela ne s’adresse pas qu’aux Français, mais aussi aux Britanniques qui supportent le club phocéen”, précise-t-il.
La structure a été officiellement lancée le 4 août dernier, lors du match amical entre Marseille et Bournemouth. Grâce au soutien de l’OM, qui a offert les places à la trentaine de personnes déjà inscrites, les fans ont pu rencontrer l’équipe dont Dimitri Payet et le staff. “Ils en ont profité pour prendre plein de photos et demander des autographes”, sourit Manu Barilley, qui n’a malheureusement pas pu s’y rendre, mais qui a tout organisé de A à Z.
Si l’inscription au programme OM Nation est payante (49 euros pour avoir accès à des avantages comme se rendre au Vélodrome), le fan club local monté par le jeune Français est ouvert à toutes et à tous et sans frais. “Mon envie est surtout qu’on puisse se retrouver pour regarder ensemble tous les matchs de l’OM pendant la saison”.
Pour cela, Manu Barilley a démarché de nombreux établissements de la capitale anglaise pour trouver le futur QG des supporters de l’OM. “Ce sera à The Comedy Pub du côté de Piccadilly Circus, car je voulais un endroit central”, avance le jeune homme avant de répéter que “Français comme Britanniques sont les bienvenus”. Si la création du club de supporters à Londres est encore toute fraîche, le fondateur a plein d’idées en tête pour la suite. “Pourquoi pas organiser des déplacements au Vélodrome et visiter le centre d’entraînement dans le futur? On peut imaginer beaucoup de choses”.