“Nous avons décidé de lancer Yuka au Royaume-Uni suite aux nombreuses demandes que nous avons reçu de la part de Britanniques car visiblement, ils avaient également le besoin d’avoir un outil qui leur permette de voir plus clair dans les étiquettes des produits alimentaires et cosmétiques”, explique Ophélia Bierschwale, associée au sein de l’entreprise française. Depuis maintenant près d’un an, l’application est donc désormais accessible de ce côté de la Manche. 75.000 utilisateurs ont déjà été conquis.
Lancée en France en 2017, Yuka a déjà convoncu 16,6 millions d’utilisateurs. Si l’application, créée par François Martin, Benoît Martin et Julie Chapon, a attendu trois ans avant de s’attaquer au marché britannique, c’est seulement à cause d’une question de moyens humains. “Nous l’aurions bien fait avant mais nous sommes une petite équipe de 11 personnes et nous n’allons des fois pas aussi vite que nous le souhaiterions”, confesse Ophélia Bierschwale.
Avec en quelques mois 75.000 utilisateurs britanniques convertis à cette nouvelle manière d’acheter, La startup espère toutefois rencontrer le même succès que dans l’Hexagone, où les consommateurs sont devenus friands de ce concept, dont l’objectif, souligne la société française, est “d’améliorer leur santé en les aidant à décrypter les étiquettes des produits afin de faire les meilleurs choix pour leur santé”. “Notre vision est qu’à travers une consommation plus éclairée, les consommateurs aient un levier d’action pour conduire les industriels de l’agroalimentaire et de la cosmétique à améliorer leur offre de produits”, poursuit la chargée des relations presse et associée de Yuka.
En un scan, les utilisateurs peuvent en effet connaître l’impact sur leur santé de tous produits alimentaires ou cosmétiques. “Yuka propose une analyse composée d’une note sur 100 et d’une pastille de couleur allant du vert au rouge. Une fiche détaille ensuite l’évaluation. Lorsque l’impact du produit est négatif, on recommande également des produits similaires mais meilleurs pour la santé”, étaye Ophélia Bierschwale.
Pour le marché britannique, elle a cependant fait quelques ajustements. D’une manière générale, “il faut adapter l’application à chacun des pays en prenant en compte la langue mais également les différentes catégories de produits, l’ajout de marques locales etc”, confirme cette responsable chez Yuka avant de préciser, “toutefois l’algorithme de notation reste le même car il adapté à tous les pays dans lesquels nous nous sommes lancés”.
Pour étoffer le catalogue des produits, ce sont les utilisateurs qui seront mis à contribution. Ils pourront ainsi renseigner directement à travers l’application les produits non reconnus par Yuka, en ajoutant les photos des produits et de leur composition. “De nombreux systèmes de contrôle permettent ensuite de s’assurer de l’exactitude des informations”, souligne Ophélia Bierschwale. Pour convertir de nouveaux consommateurs britanniques, Yuka compte beaucoup sur le bouche-à-oreille qui les avait déjà beaucoup aidé en France.