Sculpture in the City revient cette année pour sa 13e édition. L’exposition présente 17 œuvres d’art dont 10 sculptures, cinq créations récupérées des années précédentes et deux acquisitions permanentes. Présentant une sélection éclectique de travaux réalisés par des artistes établis ou émergents, cette nouvelle édition, qui se déroulera jusqu’au printemps 2025, fait la promesse de poursuivre la tradition de transformation des espaces publics de la City en galerie d’art en plein air.
Stella Loannou, directrice artistique, à l’origine de cet évènement, explique que son but est de représenter la diversité artistique mondiale. En douze éditions, plus de 162 créations ont été installées. Aussi, l’an dernier, 422 œuvres avaient été soumises, mais seulement moins d’une vingtaine ont été sélectionnées. L’organisatrice a fait le choix de la City car c’est un “endroit qui ne cesse d’évoluer et reste toujours accueillant”.
Sculpture in the City est donc l’occasion à la fois de célébrer l’environnement urbain, mais aussi de mettre en valeur des artistes émergents. Parmi eux, Samuel Ross, Richard Mackness, Ida Ekblad, Julian Opie, Clare Burnett, Seph Li, Maya Rose Edwards, Hilary Jack et Daniel Silver. Cette année, si l’exposition n’a pas de thème spécifique – ce qui permet aux artistes d’avoir une créativité totale et aux spectateurs d’interpréter à leur manière ce qu’ils voient -, les créations présentées sont très colorées.
Parmi les œuvres à découvrir, une sculpture en trois dimensions et observable à travers des angles différents. Intitulée Book of Boredom, elle a été réalisée par la Norvégienne Ida Ekblad, pour qui, il était essentiel d’exposer sa création dans un lieu silencieux.
A voir aussi, un banc jaune imaginée par Samuel Ross et baptisé Caucus. Installé à côté d’une école primaire d’Aldgate, l’œuvre a été créée pour que les enfants s’amusent à grimper dessus, tout en insistant sur l’importance de l’espace public.
Les visiteurs termineront leur tour, dans les jardins de Saint Botolph-without-Bishopsgate, en admirant une sculpture créée par Vanessa da Silva, traduisant le mouvement en forme. L’artiste s’est inspirée de son histoire personnelle pour la réaliser. Immigrée brésilienne vivant à Londres, l’artiste voulait ainsi montrer, à travers Muamba Grove, que tout est en constante transformation, presque comme une métamorphose.