Vous partez en vacances et ne pouvez malheureusement emmener avec vous votre chat ou votre labrador. Vos amis ne sont non plus pas disponibles ou en mesure de les garder… Quelles solutions s’offrent à vous à Londres ? Et à quels prix ?
On reste ici dans un environnement familier. Le “pet sitter” s’occupe de l’animal chez vous. Niveau réglementation, il ne faut pas de licence (contrairement aux établissements spécialisés dans la garde de chiens et chats et aux personnes recevant des animaux chez eux, lorsque l’activité est professionnelle…) pour exercer cette activité. En revanche, il peut être de bon conseil de choisir un “pet sitter” qui ait bien sûr de l’expérience avec les animaux et dont les antécédents sont un peu vérifiés. La sérieuse National Association of Registered Pet Sitters (Narps) encourage ses membres à être “CRB/DBS checked” (preuve d’un casier judiciaire vierge), dans la mesure où ils ont accès à la maison de particuliers (elle leur recommande aussi d’être assurés).
Une option également mise en avant par la plateforme Cat in a Flat qui offre la possibilité aux pet sitters d’apparaître comme “police checked”. Option peut-être moins poussée, la plateforme Rover fait, elle, apparaître les profils dont l’identité a été vérifiée (avec un passeport par exemple que le “sitter” doit soumettre). Une assurance couvrant les animaux pendant la garde est proposée. Niveau prix, les tarifs à Londres sur Cat in a Flat tournent autour de £15-£20 par jour, pour 2 visites à votre chat, £30-£40 si la personne passe la nuit à votre domicile. Sur Rover, les prix pour la garde au domicile du propriétaire d’un chien de 18 à 45 kg peuvent varier entre 30 et 50 livres (autour de £25, si la personne débute). L’agence Paws Galore Pet Sitter (dont les sitters sont “DBS checked” et assurés) propose du “house sitting” à £50, £60 et £70 par jour.
C’est ce qu’on appelle le “home boarding”. Lorsque l’animal se rend au domicile de la personne qui le garde. Lorsque l’activité est professionnelle, il faut avoir une licence pour proposer ce service. L’avantage de cette formule est qu’elle permet à l’animal d’être dans une véritable maison, avec moins de congénères autour (le nombre d’animaux accueillis est restreint) et peut donc être moins stressant qu’un “kennel” (voir plus bas). Côté prix, cela varie aussi selon les professionnels. Le “dog boarding”, la nuit, est par exemple à £35 chez Aurora’s Pets, £40 chez Ione’s trusted dog care et à £50 chez Happywoof. Pour trouver des “home boarders”, le site de l’Association of Dog Boarders peut être utile, tout comme celui de la Narps, voire le site Find Pet Boarding.
Ces établissements pour chiens (“kennel”) et chats (“cattery”) sont spécialisés dans la garde de plusieurs animaux à la fois (les animaux sont donc une partie du temps placés en box, normalement divisés entre un lieu pour dormir et un espace où ils peuvent se mouvoir). Ils doivent disposer d’une licence et respecter des pré-requis (concernant la dimension des “unités” pour les animaux, les sorties pour les chiens, l’accès à des jouets) afin d’assurer la sécurité et le bien-être de leurs pensionnaires. Il en existe différents types allant parfois du chenil un peu rustique à de véritables hôtels 4 étoiles. Beaucoup d’établissements disposent de vastes terrains permettant aux chiens de se dépenser (des sorties en laisse sont aussi organisées).
Côté prix, cela varie. Le Green Lane Farm, plein sud, accueille des chiens pour un peu plus de £20 par jour. L’Oak Cottage, du côté de Barnet, propose des tarifs compris entre environ 30 et 40 livres par jour. L’Elmtree Luxury Pet Hotel, à Enfield, tourne autour d’une cinquantaine de livres. Quand l’extravagant Urban Mutts (avec ses amusantes “huttes” et ses espaces hip-hop), vers Sheperd’s Bush, propose des séjours de 24h à £70. Le service est bien sûr moins cher pour les chats. Comptez une vingtaine de livres par jour à l’Oak Cottage et à l’Elmtree, une quinzaine à la Paws Cattery, à Ealing et £11 à la Red Lion Cattery, près de Woolwich.